13 février 2025
SDP-EDE-PHTK-INITE, gangs et pouvoir : des alliances dangereuses en Haïti
Actualités Cas d'assassinat Corruption Insécurité|Kidnapping Pages d'Histoire d'Haiti PHTK autorise l'occupation du pays Société

SDP-EDE-PHTK-INITE, gangs et pouvoir : des alliances dangereuses en Haïti

minute de la rédaction

Les ennemis de la République sont enfin identifiés

L’indécence en Haïti est telle que les acteurs politiques, sous couvert de manœuvres diplomatiques, se livrent à des audaces sans précédent. En témoigne la lettre adressée à la CARICOM, signée par André Michel, Liné Balthazar, Claude Joseph et d’autres personnalités dissidentes, qui a suscité l’indignation. Dans cette correspondance, ces hommes osaient associer les noms de bandes criminelles à une éventuelle inclusion dans des négociations politiques. Non seulement provocatrice, mais aussi irresponsable, une telle démarche traduit une coupure flagrante avec les réalités vécues par le peuple haïtien, martyrisé par la violence dont ces mêmes gangs sont les principaux auteurs.

Par leur initiative, ces messieurs les signataires légitiment les groupes responsables de plus de 6 000 morts en 2024. Comment envisager de donner à ces criminels terroristes une place à la table des négociations ? Le Conseil Présidentiel de la Transition (CPT), sous la présidence de Leslie Voltaire, a raison de s’indigner de cette proposition absurde. Le silence ou la complaisance face à de telles initiatives constituerait une trahison envers les victimes de cette violence généralisée. La gravité de la situation appelle une opposition ferme et une condamnation sans équivoque.

Au-delà de la note elle-même, les motivations des signataires méritent d’être examinées. André Michel, dont l’impact délétère sur la société haïtienne avec son « peyi lok », a été comparé par feu le président Jovenel Moïse au tremblement de terre du 12 janvier 2010, s’associe aujourd’hui à Claude Joseph, « neg lajan paspo-a » initiateur d’un référendum inconstitutionnel. S’y ajoutent Liné Balthazar, l’artisan de l’arrivée au pouvoir de Michel Martelly, un accident de l’histoire, et Sorel Jacinthe, dont les choix politiques équivalent à des actes de trahison nationale. Ces hommes, amis révélés de bandes terroristes criminelles, qui se présentent comme des démocrates, sont uniquement guidés par des besoins particuliers, au détriment de l’intérêt général et de la souveraineté nationale.

Devant ce constat, le processus d’identification des véritables ennemis de la République vient enfin de s’achever pour le peuple haïtien. Ces personnages publics, prétendant défendre la nation, ne font que renforcer le chaos par des actes inconcevables.

La légitimation de criminels dans le débat politique est non seulement une atteinte à la dignité du pays, mais aussi une menace pour toute tentative de reconstruction nationale. La République d’Haïti a bien plus de mérite que ces hommes dont la quête de pouvoir écrase tous les principes éthiques et moraux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.