15 février 2025
Armes à énergie dirigée | Syndrome de la Havane : le mystère s’épaissit autour du rôle d’un adversaire des États-Unis
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Armes à énergie dirigée | Syndrome de la Havane : le mystère s’épaissit autour du rôle d’un adversaire des États-Unis

Les responsables du Conseil de sécurité nationale (CSN) ont remis en question la narration officielle concernant le syndrome de La Havane lors d’une rencontre avec les victimes à la Maison-Blanche.

Depuis 2016, des diplomates américains et canadiens en poste à La Havane ont signalé des troubles de santé inexplicables : migraines, vertiges, nausées et troubles cognitifs. Ces « incidents sanitaires anormaux » ont ensuite été rapportés dans d’autres pays, suscitant des hypothèses sur l’utilisation d’armes à énergie dirigée par des puissances étrangères.

Un panel, convoqué par la CIA et le Bureau du directeur du renseignement national, les agences dirigeant l’enquête, a conclu que des armes énergétiques utilisant une technologie facilement disponible étaient probablement responsables.

En 2017, les États-Unis ont retiré les employés non essentiels de leur ambassade récemment rouverte à La Havane et ont expulsé des diplomates cubains, sur fond de soupçons de guerre électronique.

Toutefois, une récente évaluation des agences de renseignement américaines conclut qu’il est « très improbable » qu’un acteur étranger soit responsable, tout en admettant des divergences internes. Certaines branches du renseignement considèrent qu’un dispositif expérimental pourrait avoir causé des dommages à un groupe restreint de victimes, sans preuves concluantes.

Malgré ces conclusions, des doutes persistent. Lors d’une réunion avec des victimes, des responsables du Conseil de sécurité nationale (NSC) ont contredit l’évaluation officielle, affirmant que certaines conclusions de 2023 n’étaient plus valides. Ils ont reconnu la possibilité d’une attaque étrangère, relançant les accusations de dissimulation et de mauvaise gestion des enquêtes.

L’administration Biden, tout en rouvrant des missions diplomatiques à Cuba, s’est engagée à poursuivre les investigations et à offrir des soins aux victimes. Ces dernières continuent de demander des réponses claires et la reconnaissance des responsabilités, alors que le débat sur les armes à énergie dirigée reste ouvert et controversé.

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