« Avalanche », c’est le terme utilisé par le président de la Junte Centrale Electorale dominicaine (JCE) pour dénoncer l’arrivée d’ une « avalanche » de femmes haïtiennes enceintes qui accouchent en République Dominicaine et optent pour la nationalité du pays où l’enfant est né
Santo Domingo, jeudi 24 août 2017 ((rezonodwes.com)).-En bon créole nous dirions « ke pwoblèm pap janm fini pou pèp Ayisyen » traqués partout. Avec un taux de mortalité très élevé en Haïti, à la naissance, du à l’absence totale de l’Etat, des femmes enceintes optent d’aller mettre au monde leur bébé sous d’autres cieux, tels en République Dominicaine, avec la nette impression que leurs enfants naissent et demeurent haïtiens.
Néanmoins, selon le président de la Junta Central Electoral (JCE), Julio César Castaños Guzmán, qui a dénoncé mercredi, cet état de fait, « le territoire dominicain est actuellement un «paritorio» d’Haïti, révélant que le but de ces femmes est que leurs enfants obtiennent la nationalité dominicaine.
M. Guzman est allé encore plus loin dans ses déclarations pensant qu’à un certain moment jusqu’à même considérer cette « avalanche de femmes enceintes » comme une politique d’invasion de son pays, à cause d’une forte tension que cela occasionne.
Ces propos, il les a tenus lors d’un petit-déjeuner organisé par le journal Listin Diario, en compagnie d’autres membres de la JCE, Castaños a déclaré que cette situation crée une forte pression sur la République dominicaine et, à un certain moment, pourrait être considérée comme une politique envahissante.
Rezo Nòdwès en profite pour relayer le message de Guzman aux femmes haïtiennes enceintes ayant toujours l’intention d’aller accoucher en République Dominicaine. Castaños Guzmán a expliqué une fois qu’une mère non-résidente arrive en République Dominicaine et accouche son bébé, il lui fait obligation d’aller inscrire son enfant dans le Livre des Etrangers, car il s’agit d’un droit universel, a-t-il insisté tout en promettant de publier bientôt les statistiques sur le nombre d’enfants nés dans cette situation en république Dominicaine.
Une révélation pour le moins surprenante faite par Castaños Guzmán à l’issue de son entretien avec Listin Diario, à savoir, selon lui, qu’il y a beaucoup de femmes qui arrivent pour l’accouchement, ensuite, abandonnent le bébé et tandis que d’autres repartent avec leur progéniture vers Haïti, une fois le processus terminé.