1) Réaménager les effectifs de douaniers, d’agents de l’immigration et d’agents de la Gendarmerie royale du Canada: Chaque personne qui entre au Canada de façon irrégulière est interceptée. Si cette personne manifeste sa volonté de revendiquer le statut de réfugié, elle est soumise à des contrôles de sécurité et à un examen sommaire de sa demande pour déterminer si elle est admissible.
4) Changer le message au pays: En janvier, le premier ministre Justin Trudeau avait réagi sur Twitter au décret migratoire du président américain Donald Trump, affirmant que le Canada continuera à accueillir ceux qui fuient la persécution. Certains évoquent cette publication pour expliquer le flot actuel de demandeurs d’asile. Dans les derniers jours, M. Trudeau et d’autres membres de son cabinet ont durci le ton pour cesser de donner l’impression qu’ils ont «perdu le contrôle» de la frontière.
5) Changer le message à l’étranger: Depuis la semaine dernière, les consulats canadiens aux États-Unis tentent de contrer la propagation d’informations erronées sur l’accueil réservé aux demandeurs d’asile au nord de la frontière. Ottawa a envoyé à Miami le député libéral Emmanuel Dubourg, d’origine haïtienne, pour s’adresser en créole à la diaspora haïtienne.
2) Fournir un hébergement temporaire: Du Stade olympique de Montréal au campement de Cornwall, les autorités se démènent pour fournir des refuges temporaires aux demandeurs d’asile, car leur admissibilité doit être déterminée avant qu’ils ne puissent circuler librement au pays.

