Une grave crise politique secoue la Corée du Sud. Ce mercredi 3 décembre, le président Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale, interdisant toutes les activités politiques.
Lors d’un discours surprise diffusé en direct, il a justifié cette décision par la nécessité de « protéger la République de Corée contre les forces communistes nord-coréennes » et de « restaurer l’ordre constitutionnel ».
Cette mesure radicale intervient dans un contexte de tensions avec le Parti Démocrate, principal parti d’opposition, qui avait rejeté une proposition budgétaire du gouvernement. Le Parlement a été placé sous scellés, et des hélicoptères ont été aperçus sur son toit. Yoon a dénoncé un « refuge de criminels » et accusé l’opposition de compromettre la sécurité nationale.
C’est la première déclaration de loi martiale en 44 ans. Selon la Constitution, elle permet des restrictions sévères sur les libertés publiques, mais l’Assemblée nationale pourrait exiger sa levée.