La population doit se soulever contre ce pouvoir « inculpé et corrompu », responsable du flux massif de jeunes haïtiens fuyant le pays, dixit Maryse Narcisse
Samedi 19 août 2017 ((rezonodwes.com))– Six mois après l`installation au palais national de Jovenel Moise comme président de la République, son ex-concurrente aux élections présidentielles, Dr Maryse Narcisse, brise le silence et accuse les membres du gouvernement de dilapider les ressources de l`état haïtien.
Sans donner des précisions sur la forme qu`épousera son combat, l`ex candidate du parti Fanmi Lavalas demande à la population de se réveiller et de prendre part à une mobilisation générale contre l`administration Moise-Lafontant qu`elle accuse d’être responsable de la dégradation de la situation socio-économique du pays.
Maryse Narcisse a dénoncé la décision prise par le pouvoir Tet Kale 2 d`augmenter drastiquement les prix des produits pétroliers sur le marché. Une mesure qui, selon elle, a provoqué une augmentation du coût de la vie, alors que les dirigeants actuels sont totalement incapables de satisfaire les revendications des ouvriers de la sous-traitance réclamant un salaire minium décent et de meilleures conditions de travail.
Qualifiant le projet cher au président Jovenel Moise de « caravane de désolation« , la dirigeante de Fanmi Lavalas s`est également prononcée contre la hausse des taxes et redevances qui touchent directement les couches vulnérables de la population.
Pour Mme Narcisse, la grande majorité des jeunes professionnels et universitaires fuient le pays à cause d`un manque d`espoir dans l`avenir et dans ce pouvoir « inculpé et corrompu » qui s`est établi grâce à un « coup d`état électoral » et ne cesse de recourir au mensonge tout en œuvrant à l’encontre des intérêts des pauvres.
A rappeler que selon le classement de la présidentielle de 2016, établi par le CEP/Berlanger-Hercule, Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas occupait la 4ème position, loin derrière Jude Célestin lequel candidat, le CEP/Opont-Manigat avait mis en ballottage avec Jovenel Moise en décembre 2015, durant des élections révélées des plus frauduleuses de l’histoire de ce pays.
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