Scandale BNC-CPT : Le juge Benjamin Félismé désigné pour instruire l’enquête
L’ancien député Jonas Coffy, leader de la plateforme Résistance démocratique (RED), encourage les conseillers-présidents Dr. Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin à se retirer du Conseil présidentiel de transition (CPT) afin de ne pas entraver le processus transitionnel, selon ses déclarations.
Le juge Benjamin Félismé, contacté par Rezo Nòdwès ce samedi, a confirmé avoir été désigné par le doyen du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, le juge Bernard Saint-Vil, pour mener l’enquête concernant la tentative d’extorsion de 100 millions de gourdes dont auraient été victimes les conseillers-présidents Dr. Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin, de la part de l’ancien président du Conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis. Dans les prochains jours, les personnes impliquées dans ce scandale seront convoquées pour donner leur version des faits, a annoncé le magistrat instructeur.
Conformément aux dispositions légales, le juge dispose de 90 jours pour soumettre son ordonnance au Parquet. En attendant, plusieurs voix continuent de se faire entendre, réclamant le retrait des conseillers-présidents du CPT pour préserver l’intégrité de l’enquête. Parmi celles-ci, figure notamment l’ancien député et ancien ministre du Commerce et de l’Industrie sous Jovenel Moïse, Jonas Coffy, qui réitère son appel à la démission des trois conseillers, en particulier du représentant de la coalition RED/EDE/Compromis Historique, Smith Augustin. Coffy soutient que leur position au sein du CPT pourrait leur offrir un avantage par rapport aux autres personnes impliquées dans le scandale.
L’avocat de Smith Augustin, Me Mario Delcy, contacté au sujet des dernières avancées du dossier, a préféré garder le silence pour le moment.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

