9 octobre 2024
Leblanc-Gilles-Conille donnent à Haïti son premier CEP d’Exception à 7 tèt depuis 1987
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Leblanc-Gilles-Conille donnent à Haïti son premier CEP d’Exception à 7 tèt depuis 1987

Comment pouvons-nous espérer que les Haïtiens de la diaspora obtiennent le respect qu’ils méritent, lorsque ceux responsables de faire respecter la loi en Haïti abusent de leurs positions pour servir leurs propres intérêts personnels ?

Le gouvernement haïtien, dirigé par Edgard Leblanc Fils du CPT et le Premier Ministre Garry Conille, a mis en place un Conseil Electoral d’Exception (CEE) de 7 membres, une initiative jugée non conforme à la Constitution haïtienne qui exige 9 membres depuis la ratification de la Constitution post-dictature des Duvalier en 1987.

Les membres de ce conseil sont issus de différents secteurs de la société, représentant les communautés vodou, les cultes réformés, les journalistes, les agriculteurs et les syndicats. Cependant, la composition du CE d’exception ou CEP (Leblanc/Conille/Gilles) ne serait pas complète, car il manque encore deux membres, qui doivent être nommés par les associations de défense des droits de l’homme et des droits des femmes pour venir donner à Haïti un référendum illégal interdit par la Constitution elle-même.

Le manque de transparence dans la création de ce conseil des 7-Tèt et les accusations portées contre certains membres du pouvoir font craindre pour la légitimité et l’efficacité des futures élections prévues en Haïti, pays plongé dans une profonde crise politique depuis l’assassinat de Jovenel Moïse en 2021 et l’effondrement de toutes les institutions démocratiques.

Cette situation, combinée aux décisions prises par le Conseil des Ministres, dont la création de la Commission Vérité, Justice et Réparations (CVJR), soulève des questions sur l’engagement réel du gouvernement à organiser des élections libres et crédibles et à maîtriser la sécurité sans avoir pensé à traduire en justice les dilapidateurs des fonds Petro Caribe. Ces mesures sont perçues par certains comme une tentative de préserver le statu quo politique dans un contexte où les institutions de l’Etat de droit sont dégradées et où la violence « programmée » des gangs terroristes paralyse une grande partie du pays.

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