« Nous ne voulons pas de Maduro, non plus une intervention militaire américaine au pays », a parlé d’une seule voix, l’opposition vénézuélienne
Caracas, dimanche 13 août 2017 ((rezonodwes.com)).-Il y a beaucoup à apprendre de cette classe politique d’opposants voulant rejeter un système de gouvernance, néanmoins ne voulant pas s’emparer du pouvoir à n’importe quel prix, contrairement à Jean-Bertrand Aristide qui était revenu sous les ailes de l’occupation américaine reprendre le pouvoir en octobre 1995, après un embargo destructeur dont il avait recommandé l’imposition en 1991.
Les membres de l’opposition au Venezuela réunis en un front d’ Unité Démocratique [Mesa de la Unidad Democrática (MUD)], ont rejeté dimanche la menace militaire planée sur le pays par le président américain Donald Trump. Ils ont également blâmé l’ingérence de Cuba et ont dénoncé l’implication des Forces Armées dans la politique interne du pays.
Face à cet état de fait, la coalition des partis opposés à la soi-disant « Révolution bolivarienne« , ironisent-ils, ont publié dimanche un communiqué conjoint dénonçant la dictature de Nicolas Maduro ayant conduit à une tragédie humaine sans précédent. Maintenant, écrivent-ils, « à la crise s’ajoute la menace d’utilisation de la force par une puissance étrangère« .
Par conséquent, poursuit la note de l’opposition, nous exigeons que la dictature de Nicolas Maduro cesse dans ses efforts d’arrêter la destruction du Venezuela« .
La MUD qui est contre toute intervention militaire dans son pays, estime que « seulement par des élections libres à tous les niveaux que le Venezuela pourrait arriver à surmonter cette crise tout en facilitant un retour à l’ordre constitutionnel et l’établissement de meilleures relations avec la communauté internationale« .