La composition du Conseil électoral provisoire (CEP) relève d’un chantier pénible, reconnait l’exécutif de transition. Selon les dernières informations communiquées par le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, seulement 7 entités arrivent à boucler le processus, bien que dans une dynamique controversée.
À l’exception de la Conférence épiscopale d’Haïti, de l’association des journalistes et du secteur de l’Université, les autres entités engagées dans la formation du CEP peinent à choisir leurs représentants dans une vision consensuelle, rapporte le président du CPT, l’ingénieur Edgard Leblanc Fils. Lors d’une conférence à la Villa d’accueil, le dirigeant de l’Organisation du peuple en lutte (OPL), déplore que l’échéance du mois d’aout pour la présentation de l’institution électorale n’a pu être respectée.
Au regard du contexte, le CPT n’entend pas retarder davantage le processus de formation du CEP. Le président Leblanc annonce la composition de l’organe électoral, version du pouvoir de transition, la semaine prochaine en dépit du fait que les membres soient incomplets.
Plusieurs faits expliquent les difficultés rencontrées pour la mise sur pied du CEP dont des divergences internes, du manque de concertation. Le président Edgard Leblanc avertit qu’à la prochaine réunion du conseil des ministres, le nouveau CEP sera présenté et l’arrêté sera incessamment publié dans le journal officiel le Moniteur.
Depuis plus de deux mois, le chantier de la formation du CEP peine à voir le jour. Le dirigeant du Collectif du 30 janvier met en cause la dislocation de la société qui fragilise toute initiative inclusive.
Sur 9 secteurs, seulement 3 entités parviennent à désigner leur représentant bien qu’au terme d’un processus moins discuté.
Hervé Noel