On dit, « Dis-moi qui tu fréquentes,
Et je te dirai qui tu es. »
Mais que dire quand les ombres se confondent,
Et que les masques dissimulent les vérités ?
Le neurochirurgien, si sûr de ses gestes,
Découpe l’âme avec précision.
Il est l’artisan du cerveau,
Mais quels sont les rythmes qui bercent ses passions ?
Le musicien, virtuose des émotions,
Fait vibrer les cœurs avec ses accords.
Mais dans l’ombre, des rumeurs murmurent,
Sur la nature des amitiés qu’il adore.
L’ivrogne, errant dans l’ivresse,
Cherche l’oubli dans chaque verre.
Ses compagnons sont des fantômes,
Qui partagent son fardeau amer.
Puis il y a le président déchu,
Enchaîné par les accusations.
De la drogue, des armes, des gangs, du pouvoir,
Les échos d’un règne en décomposition.
Misogyne, disent certains,
Mais qui sont ses vrais amis ?
Est-il celui qui dirige dans l’ombre,
Ou seulement un pion dans cette tragédie-comédie ?
Quand le chirurgien fixe le musicien,
Que voit-il dans cette image ?
Un simple reflet de sa propre vie,
Ou la vérité cachée sous le mirage ?
Car dans ce jeu de miroirs,
Les frontières sont floues et incertaines.
Dis-moi qui tu fréquentes,
Et je te dirai qui tu es, sans chaîne.
Mais qui peut vraiment savoir,
Dans ce bal masqué sans fin ?
Car les amis et les ennemis,
Sont parfois un seul et même destin.
Dans ce monde où tout se mélange,
Les identités se perdent et se fondent.
Dis-moi qui tu fréquentes,
Et je te dirai qui tu es… peut-être, en somme.