Les officiers de police kenyans engagés dans une mission soutenue par les Nations Unies en Haïti perçoivent un revenu mensuel pouvant aller jusqu’à 280 000 shillings, -environ 290 000 Gourdes monnaie locale – y inclus tous les paiements supplémentaires.
Kithure Kindiki, le fonctionnaire désigné pour le ministère de l’intérieur et de la coordination, a dévoilé des informations sur la rémunération des officiers et sur les dispositions prises en matière d’assurance. Les Nations unies ont mis en place un cadre global de remboursement pour les pays qui fournissent du personnel aux opérations sur le terrain. Depuis juillet 2017, le salaire de base de ces agents commence à 180 000 shillings (1 410 dollars) par mois.
Ce chiffre a connu des augmentations progressives depuis 2014, lorsqu’il a été initialement fixé à 1 332 dollars, puis à 1 365 dollars en 2016 avant d’atteindre son niveau actuel. En plus de ce salaire de base, les officiers reçoivent une indemnité de subsistance en mission (MSA) de 98 650 shillings (756 dollars), destinée à couvrir les frais de subsistance à long terme tels que l’hébergement, les repas et les frais divers encourus pendant leur déploiement.
Le professeur Kindiki a assuré la commission des affaires etrangeres du Senatx, que les officiers étaient bien protégés, en déclarant : « Nos officiers sont couverts, assurés et payés par les Nations unies, il n’y a donc aucune raison de s’alarmer ».
Il a également fait état de progrès significatifs dans la mission, soulignant la reprise d’infrastructures clés sous le contrôle des gangs, notamment le port, l’aéroport, le principal poste de police et l’hôpital. Cette information a été démentie par les Haïtiens sur les réseaux sociaux, qui ont qualifié ces avancées de propagande, puisque la situation en Haïti reste et demeure toujours inchangée.

