Dans les universités américaines, une filière attire désormais autant que les stades un soir de match : l’intelligence artificielle. Les inscriptions explosent, et certains programmes – comme celui de l’Université de San Diego – affichent complet dès leur lancement. Leur promesse ? Former des étudiants capables de bâtir les systèmes d’IA de demain, tout en maîtrisant les enjeux éthiques qui les entourent.
Ce regain d’intérêt n’a rien d’un hasard. À mesure que l’IA s’impose dans tous les secteurs, les entreprises se livrent une véritable chasse aux talents. Et les chiffres donnent le vertige : aux États-Unis, des ingénieurs spécialisés peuvent prétendre à des rémunérations dépassant largement les 300 000 dollars par an, parfois même le million pour les profils les plus recherchés.
Derrière cette flambée salariale, un constat simple : la demande dépasse largement l’offre. Les géants comme Google, Meta ou Microsoft se disputent les diplômés fraîchement sortis des campus, prêts à offrir bonus, stock-options et conditions en or pour attirer les meilleurs.
Pour les étudiants, le message est clair : choisir l’IA, c’est entrer sur un marché en pleine accélération, où les perspectives de carrière semblent presque illimitées. Une aubaine qui transforme cette spécialisation en véritable eldorado académique — et professionnel.

