Les marchés financiers mondiaux ont fortement chuté lundi, particulièrement en Asie et aux États-Unis, suite à un effet de contagion.
Les bourses européennes à Paris, Londres et Francfort ont également enregistré des pertes, de même que les trois principaux indices de Wall Street.
Le bitcoin n’échappe pas à la pagaille générale : il sombre sous la barre des 50 000 dollars pour la première fois depuis février. Vers 15h30, la cryptomonnaie chutait de 13,49% à 51 161,50 dollars, peu après avoir plongé de plus de 16% et glissé jusqu’à 49 212,74 dollars, un plus bas en près de six mois.
L’inquiétude des investisseurs est alimentée par une augmentation du taux de chômage aux États-Unis, passé à 4,3% en juillet, ce qui soulève des questions sur la stabilité du marché de l’emploi.
Bien que ce taux ne soit pas inédit, son augmentation rapide est préoccupante et historiquement associée à des récessions. Parallèlement, au Japon, l’augmentation du taux directeur a engendré des craintes de bouleversements sur les taux d’intérêt, actuellement inférieurs à 1%. Malgré ces baisses significatives,
Avant même ces chiffres de l’emploi particulièrement inquiétants publiés vendredi aux Etats-Unis, la Bourse de Tokyo avait connu une journée noire, le Nikkei connaissant sa plus vertigineuse chute en points depuis 1987 et la deuxième plus forte de son histoire.
Les indices boursiers ont montré une tendance positive depuis le début de l’année, incitant à une certaine prudence face à la panique actuelle.