Simone Biles, une Légende Olympique Tire sa Révérence avec 10 Médailles
Simone Biles a officiellement atteint la dizaine dans sa collection de médailles olympiques.
La star américaine a de nouveau défait la Brésilienne Rebeca Andrade en finale du saut de cheval samedi, remportant ainsi sa troisième médaille d’or des Jeux Olympiques de Paris. Il s’agit de sa dixième médaille olympique et de sa septième médaille d’or.
Andrade a remporté la médaille d’argent et l’Américaine Jade Carey a décroché le bronze, rachetant ainsi une finale décevante au saut de cheval à Tokyo, où elle avait trébuché sur la piste d’élan.
La première journée des finales individuelles par appareil a débuté aujourd’hui à Paris, avec les épreuves masculines au sol, les sauts féminins et le cheval d’arçons masculin.
Pour remporter une médaille individuelle au saut de cheval, les gymnastes doivent effectuer deux sauts avec des entrées différentes sur la table de saut. Biles a exécuté son célèbre saut éponyme, le Yurchenko double pique, ou « Biles II ». Il s’agit du saut le plus difficile dans le code de pointage féminin et l’atterrissage d’aujourd’hui a été le meilleur de ses performances à Paris, lui valant une note de 15.700.
Son deuxième saut était un « Cheng », qui implique un demi-tour sur la table, suivi d’une vrille et demie dans les airs. Celui-ci a obtenu une note de 14.900, donnant à Biles une moyenne de 15.300 entre les deux sauts.
En 2016, Biles est devenue la première Américaine à remporter l’or olympique au saut de cheval. Elle a affronté une concurrence encore plus féroce à Paris, avec Andrade égalant l’exécution impeccable de Biles, mais légèrement en deçà en termes de difficulté.
Andrade a obtenu un impressionnant 15.100 pour son Cheng et un 14.833 pour un Amanar tout aussi magnifique, avec une moyenne de 14.966, en dessous de la moyenne de 15.300 de Biles. Elle a choisi de ne pas inaugurer une nouvelle figure au saut de cheval, qui aurait été nommée « Andrade », un Yurchenko triple vrille, et a plutôt exécuté un Amanar.
C’est sur cet appareil que les célèbres « twisties » ont fait leur apparition aux Jeux Olympiques de Tokyo, empêchant Biles de défendre son titre en 2021.
Chaque fois que Biles a enfilé son justaucorps de compétition à Paris, elle a marqué l’histoire. Lors de l’épreuve par équipes de mardi, elle est officiellement devenue la gymnaste américaine la plus décorée de l’histoire des Jeux Olympiques, surpassant Shannon Miller, membre de la « Magnificent Seven », avec huit médailles.
Ce record a tenu environ 48 heures.
Sa victoire dans le concours général individuel jeudi a fait d’elle la première Américaine et seulement la troisième gymnaste de l’histoire à remporter l’or olympique du concours général plus d’une fois. Les autres – Larisa Latynina de l’Union Soviétique et Věra Čáslavská de Tchécoslovaquie – ont concouru pour la dernière fois dans les années 1960.
La finale du saut de samedi était la troisième fois que Biles exécutait son saut éponyme « Biles II » à Paris. Elle devait effectuer ses deux sauts lors des qualifications de dimanche pour obtenir une place en finale du saut, mais prévoyait initialement de choisir l’option la plus conservatrice des deux sauts, le Cheng, pour la finale du concours général.
Biles a finalement décidé qu’elle devrait « sortir les gros moyens » — à savoir le saut « Biles II » — pour battre Andrade et remporter l’or du concours général.
« Je ne veux plus rivaliser avec Rebeca, » a plaisanté Biles jeudi. « Je suis fatiguée. Elle est bien trop proche. Je n’ai jamais eu d’athlète aussi près, donc cela m’a définitivement mise sur mes gardes et a fait ressortir le meilleur de moi-même. »
Biles n’a pas annoncé sa retraite, mais elle a déclaré : « Je vais lui laisser maintenant — elle peut prendre le relais. »