Dimanche 6 août 2017 ((rezonodwes.com))– A l’instar du reste de la commune de Petit-Goâve, dans le département de l’Ouest, la localité de Figaro, située entre la onzième et la douzième section communale, fait face à plusieurs problèmes sociaux de base, notamment l’absence d’eau potable.
Dans cette localité située à moins d’un kilomètre de la ville, trouver de l’eau potable et d’autres service n’est pas facile. C`est un calvaire pour ces habitants qui vivent dans des conditions infra humaines depuis le séisme dévastateur du 12 Janvier 2010.
Si l’eau c’est la vie, cette branche de Petit-Goâve, ville située à 68 kilomètres de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, est à bout de souffle. Ajouté à tout cela, l’endroit où ils puissent de l’eau [ dans un trou …] constitue un danger permanent pour leur vie et une menace pour leur santé.
« Nous nous demandons parfois si les autorités étatiques savent qu’il y a des gens qui vivent ici », se questionne un citoyen de la zone, d’un ton désespéré.
Certains habitants ont le même discours : « on nous visite uniquement pendant les périodes électorales. Toujours des promesses non tenues. Après les élections, ils oublient tout! », a expliqué un notable de la zone.
Installés dans cette zone depuis plus de 6 ans, ces riverains courent tous risques, leurs abris sont construits aux flancs de la montagne et au beau milieu d’une ravine sous le regard impuissant de Marc Roland Justal, le maire de la ville à l’époque. Ce qui est pire, des ONGs ont accepté de construire des abris provisoires pour ces victimes du tremblement de terre dans cet endroit périlleux.
Face à cette situation lamentable, des dirigeants des Organisations communautaires, considérées comme des piliers de développement dans les milieux reculées, exigent du pouvoir local et central, une intervention urgente pour sortir ces quelque 400 familles de la crasse.
Delmondo Charlemagne
Crédit photo : Ernst Joseph

