19 novembre 2025
Le GRIAT appelle à la dissolution du cartel de la Mairie de Port-de-Paix
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Le GRIAT appelle à la dissolution du cartel de la Mairie de Port-de-Paix

Le GRIAT appelle à la dissolution du cartel de la Mairie de Port-de-Paix au cas où le présumé Josué Alusma serait condamné!

Port-de-Paix, dimanche 6 août 2017 ((rezonodwes.com))– Le Groupe de Réflexion et d’Intervention aux Affaires Territoriales (GRIAT) condamne avec la plus grande rigueur l’incident survenu le 3 août dernier à proximité de la commune de Bassin bleu. Ce dernier doit être considéré comme la dernière goutte d’eau qui fait déverser la vase.

Le nommé Josué Alusma, le maire principal de la commune de Port-de-Paix s’est transformé en un véritable guerrier face à l’autobus ‘’Papayo’’, qui assure le trajet Port-au-Prince/Port-de-Paix.




Cet événement  malheureux a faillit couter la vie à un jeune étudiant qui voyageait abord de l’autobus.

Le GRIAT suit de près le fonctionnement de cette nouvelle administration qui ne travaille pas en vue de l’amélioration des conditions de vie de la population de Port-de-Paix, la cité de Capois-La-Mort, chef-lieu du département du Nord-Ouest.

En effet, sous le soi-disant leadership de cette nouvelle équipe, la ville de Port-de-Paix est plongée dans l`insalubrité totale, la non transparence dans la gestion des affaires publiques locales et le non respect du protocole municipal.

Le GRIAT constate que la division règne au sein de l’administration municipale, avec d’un coté le Maire principal et l’un de ses assesseurs, et de l’autre coté, le journaliste Tony Vernio, celui qui a permis à ce cartel de bénéficier ce vote populaire. Malheureusement, ce dernier est victime de ses erreurs, en choisissant de laisser sa place au commandant Josué Alusma, celui qui porte toujours son revolver.

Face à cette situation révoltante, le GRIAT appelle à la mobilisation totale de tous les secteurs vitaux de la commune : les étudiants des universités publiques et privées, les commerçants, les ouvriers, les autorités locales, les organisations de la société civile locale et nationales etc., pour forcer les autorités policières et judiciaires à pencher en toute impartialité sur l’acte de banditisme causé par le présumé criminel ‘’Josué Alusma’’ au préjudice du jeune étudiant ‘’Bethovens Noel’’.




Le GRIAT appelle à la vigilance de ces institutions étatiques (UCREF, ULCC et la CSC/CA(art-200)) de diligenter une enquête sur la gestion de cette nouvelle administration aux fins de dissiper les doutes, et de produire leurs rapports dans le meilleur délai. Au cas où le présumé sera condamné, le GRIAT réclame l’application stricte de l’article 72 de la constitution de 1987, qui se lit ainsi : «Le Conseil Municipal ne peut-être dissous qu’en cas d’incurie, de malversation ou d’administration frauduleuse légalement prononcé par un tribunal compétent (….) ».

Pour éviter tout vide institutionnel, il propose de remplacer le Conseil par une commission intérimaire, qui aura pour mission :

 – D’assainir l’administration municipale de Port-de-Paix ;
– D’assurer la continuité de la gouvernance locale ;
– De rétablir la confiance des contribuables au sein de la commune ;
– De réaliser, sous la supervision du Délégué département et le vice-délégué de l’arrondissement des microprojets dans la commune ;
– De créer un climat d’investissement pour attirer les investisseurs nationaux et internationaux ;
– De conclure des partenariats publics/privés et publics/publics en vue de la création d’emploi dans la commune, etc..
Le GRIAT croit que la commission intérimaire doit être composée ainsi :
– D’un ancien Directeur Général comme Verna Forestal: Président;
– D’un ancien Maire ou une ancienne Mairesse Mairesse : membre;
– D’un(e) représentant(e) de la société civile : membre.
Cette structure reste en poste jusqu’à l’’election d’un nouveau cartel par le Conseil Electoral Provisoire(CEP), dans le délai fixé par l’article 72 de la constitution.




Le GRIAT qui est une organisation moderne, sans but lucratif et qui travaille sur les dossiers concernant les collectivités territoriales, demande à la justice haïtienne de garantir les droits du présumé et de la victime, et de travailler en toute impartialité afin que justice soit rendue dans cette affaire.
Il demande aux autorités politiques de ne pas s’immiscer et de laisser les autorités judiciaires et policières de travailler en toute quiétude.
Jacques Destin CINÉ, Mastérien en Gestion des Collectivités Territoriales, Président Du GRIAT
 

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