Les commandants de police kényans ont rencontré l’inspecteur général d’Haïti pour discuter d’une mission de maintien de la paix en Haïti. Le Kenya dirigera une force multinationale soutenue par l’ONU pour faire face à la violence « programmée » des gangs. Le déploiement, initialement prévu pour mai, a été reporté afin de finaliser les préparatifs nécessaires. Le Kenya accueillera des policiers haïtiens pour une formation.
Une réunion significative a eu lieu mardi, alors que les commandants de police haïtiens ont rencontré l’inspecteur général de la police kényane en vue d’une mission critique de maintien de la paix prévue dans la nation des Caraïbes déchirée par la violence d’ici la fin du mois de juin.
Le Kenya est prêt à prendre la tête d’une initiative de maintien de la paix multinationale soutenue par l’ONU, regroupant des officiers de plusieurs nations, dans le but de réduire la grave violence des gangs qui ravage Haïti. Cette violence a entraîné de nombreux décès et déplacé plus de 360 000 résidents.
Lors de la réunion à Nairobi, le responsable de la police haïtienne, Joachim Prohete, a souligné l’urgence du soutien, à quoi l’inspecteur kényan Japhet Koome a affirmé leur disponibilité et leur engagement à aider. Cette mission implique 1 000 officiers kényans et inclut la formation des policiers haïtiens dans des installations au Kenya.
Le président William Ruto a réaffirmé l’engagement du Kenya à restaurer la paix en Haïti, un sentiment également exprimé par le président américain Joe Biden lors de la visite d’État de Ruto. Les retards dans le déploiement étaient dus à des préparatifs logistiques, soulignant la complexité de cette mission, étant donné l’histoire tumultueuse d’Haïti et les interventions internationales passées.