Marie Françoise Suzan nommée à son poste depuis l’étranger, tout comme Garry Conille revenu tout-puissant après une dizaine d’années d’éclipse, n’empêchant tout de même pas Tèt Kale 1 de s’accaparer de la diplomatie.
La présidente de la Fédération des organisations de femmes pour l’égalité des droits humains (FEDOFEDH), Novia Augustin, s’est dite révoltée après la décision conjointe du Conseil présidentiel de transition (CPT) et de la Primature de nommer Marie Françoise Suzan à la tête du Ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF). Elle rappelle que le Conseiller-président, Louis Gérald Gilles, entretient une relation sentimentale avec la ministre nommée.
« La ministre nommée à la Condition féminine, Marie Françoise Suzan, n’a jamais milité pour le respect des droits des femmes, elle n’a aucune trace de son engagement aux côtés des femmes », a réagi Novia Augustin. « C’est une parachutée », a jugé la présidente de la FEDOFEDH lors d’une interview accordée ce mardi sur les ondes de Radio Kiskeya.
En outre, la nomination de Marie Françoise Suzan a été opérée sans consensus avec les organisations de femmes, sans l’aval des figures connues du secteur, a dénoncé la militante des droits des femmes. La responsable de la FEDOFEDH, Novia Augustin, également candidate pour diriger le MCFDF, promet de lutter pour empêcher l’installation de la nouvelle ministre à la Condition féminine.
Au centre de cette controverse se trouve le Conseiller-président, Dr Louis Gérald Gilles, qui a propulsé Marie Françoise Suzan à la tête du Ministère. La dirigeante de la FEDOFEDH révèle que l’ancien sénateur entretient une relation sentimentale avec la ministre Suzan, qui réside aux États-Unis d’Amérique depuis un certain temps. Selon sa version, l’ancien parlementaire a tout mis en œuvre pour offrir le poste à sa concubine.
Parallèlement, la nomination du Ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP), Dr Georges Fils Brignol, a généré des critiques et des réserves. Le Dr Marie Antoinette Gauthier dénonce le choix d’un jeune inexpérimenté, sans diplôme universitaire, imposé par le Dr Louis Gérald Gilles. « Une telle décision est un affront contre le secteur médical », critique le Dr Marie Antoinette Gauthier.
Pour certains, Brignol serait le beau-fils du Conseiller-Président et ancien sénateur Louis Gérald Gilles.