Boisvert persiste dans sa pratique habituelle : des communiqués sur le couvre-feu sans évaluation de leur impact insignifiant sur les gangs terroristes

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minute de la rédaction

Boisvert continue de faire ce qu’il sait faire de mieux : des communiqués annonçant le couvre-feu sans jamais évaluer cette mesure nulle et sans effet pour les gangs

Depuis plusieurs semaines, le Premier ministre de facto bis, Patrick Michel Boisvert, s’obstine à renouveler inlassablement les communiqués annonçant les couvre-feux et l’état d’urgence dans l’Ouest, sans jamais consacrer le temps nécessaire à l’évaluation de l’efficacité de ces mesures. Alors que les gangs terroristes en mission commandée, embrasent impitoyablement les territoires perdus de Port-au-Prince dès le premier jour du couvre-feu, les ravages qu’ils causent en termes de vies perdues et de dégâts matériels dépassent de loin ceux des deux premiers mois de l’année. Sur cette toile de fond, on peut s’interroger sur l’utilité réelle des communiqués sur le couvre-feu signés par Boisvert, qui a pris d’assaut la Primature.

Le Premier ministre Tèt Kale 3 bis doit se pencher sérieusement sur la problématique et éviter de se réfugier derrière des communications officielles sans rendre compte à la presse et à la nation de la réalité de la situation. Des explications détaillées sont attendues de sa part, car il ne suffit plus de publier des communiqués réitérant l’imposition du couvre-feu et de l’état d’urgence, sans qu’aucun impact tangible ne soit observé sur le terrain. Tout devient pire qu’avant que M. Ariel Henry soit contraint de s’éloigner physiquement de la Primature.

Alors que l’état d’urgence d’un mois, instauré le 3 avril, touche à sa fin, les citoyens exigent des explications concrètes sur les mesures prises au cours de cette période. Le moment est venu pour une conférence de presse de M. Boisvert de rendre compte de son action et de clarifier les objectifs et les résultats des mesures prises.

Le confinement de la population sans résultats probants ne peut plus durer, c’est évident. Les restrictions sur les rassemblements publics seraient sévères, on dira, mais qui manifeste réellement dans les rues d’Haïti en ce moment, si ce n’est les forces terroristes armées dont certains recherchés depuis environ cinq ans par la police mais à leur aise donnant des interviews dans les medias etrangers ?

Aujourd’hui, Monsieur Boisvert doit sortir de son mutisme, mettre fin à la répétition stérile de communiqués et assumer pleinement ses responsabilités envers la République. Sinon, il est prié de remettre les clés sous la porte et de partir avant que son passé de mauvais argentier de la République ne le rattrape.

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