Jetés aux oubliettes, les militants PHTK de Petit-Goave exigent leur part du gâteau

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Petit-Goave, Mardi 1er Août ((rezonodwes.com))– Le linge sale ne se lave pas toujours en famille surtout quand les appels ne passent pas. C’est donc sur le béton qu’on espère trouver une entente politique. C`est le cas pour les militants PHTK et alliés de Petit-Goave qui, lassés d`être considérés comme des « quantités négligeables », ont emprunté cette voie pour faire entendre les desiderata.





Ces manifestants ont parcouru plusieurs rues de la ville avant de fermer presque tous les bureaux de l’état ce lundi, selon des médias locaux.

Ça devient monnaie courante en Haïti pour les militants d`exiger clairement leur part du gâteau. Sans langue de bois, les sympathisants du PHTK et alliés de Petit Goave ont menacé de passer à leur auto-installation dans les bureaux publics au cas où le président Jovenel Moïse refuserait de leur donner accès à des emplois dans l`administration publique.

Malgré son poste de directeur général , Jacques Stevenson Thimoleon, ne peut pas satisfaire les revendications de ses amis de campagne qui n’ont pas réussi à l’élire aux dernières élections législatives.  L’ancien homme fort sur l’échiquier politique de la région fait profil bas face à ce mouvement qui risque de mettre à mal sa relation avec le président de la République vu son incapacité à calmer ces militants en colère.




Dans deux semaines, la ville natale de Dany Laferrière fêtera, la Notre-Dame, avec cette série de manifestations, les anciens supporteurs de Jovenel Moïse veulent de vive voix boycotter la fête patronale pour le forcer à négocier. Une stratégie bien comprise par certains observateurs qui, néanmoins, demandent aux protestataires de voir en premier les intérêts de la ville.

Delmondo Charlemagne

crédit photo : Guyto Mathieu

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