Anba lavil, pyebwa anvayi lari | Apocalypse!

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Apocalypse!

L’administration d’Ariel a fait plus de mal à Haïti que toutes les autres administrations combinées de PHTK.

Au cœur de Port-au-Prince,
un tableau sombre s’impose,
Immeubles abandonnés,
vestiges d’un prestige passé.
Les rues, autrefois vivantes,
sont désormais des tombeaux,
Où s’estompe l’écho des Tap-taps,
où seul le chaos triomphe.

Les arbres, témoins muets,
s’entrelacent dans les rues désertes,
Où la beauté des femmes se perd dans la misère, et la peur.
Les jeunes hommes,
autrefois pleins de vie, errent sans but,
Dans cet enfer urbain où la mort rôde, impitoyable et brutale.

Les vieux, les sages, regardent avec tristesse
ce décor d’apocalypse,
Où le bonheur des nombreux touristes
n’est plus qu’un lointain souvenir.
Dans ce paysage désolé,
la nostalgie s’élève comme une plainte,
Pour les jours perdus, où la vie pulsait dans les veines de la cité.

Mais partout, tout au fond des cœurs,
brûle encore une lueur d’espoir,
Que la ville ressuscitera de ses cendres,
plus forte et plus belle qu’avant.
Car même dans les ténèbres,
l’âme haïtienne reste inébranlable,
Prête à reconstruire son histoire,
à réinventer des lendemains.

Dan Yoo

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