Le président William Ruto a convoqué une réunion sur la sécurité samedi afin de répondre à l’escalade de la violence dans la région du Rift Nord.
NAIROBI, Kenya, 31 mars – Le leader de la majorité au Sénat, Aaron Cheruiyot, a critiqué le Général de Police Japheth Koome pour son manque d’efforts pour restaurer la paix dans la vallée de Kerio.
S’exprimant à Bomet, dans le comté de Kericho, Cheruiyot a exprimé sa déception quant au manque d’action significative de Koome pour faire face à la violence persistante dans la région.
Le sénateur de Kericho s’est indigné des meurtres continus perpétrés par des bandits, qualifiant la situation d’inacceptable.
Il a souligné que le Bureau de l’Inspecteur Général de Police devrait fonctionner de manière indépendante et assumer la responsabilité du maintien de l’ordre public.
« Il y a un individu que nous avons nommé pour travailler en tant que Général de Police appelé Koome, où est-il allé ? Comment pouvez-vous être le Général de Police alors que des Kényans sont tués et mutilés chaque jour ? Il devrait parler depuis la vallée de Kerio ou démissionner, » a déclaré Cheruiyot.
Cheruiyot a remis en question l’absence de Koome dans la vallée de Kerio, suggérant que l’Inspecteur Général devrait soit traiter la situation directement, soit démissionner.
La vallée de Kerio a été le théâtre d’une recrudescence récente du banditisme, entraînant de nombreux blessés et morts.
Le président William Ruto a convoqué une réunion sur la sécurité samedi pour faire face à la violence croissante dans la région du Rift Nord. Le secrétaire du Cabinet de l’Intérieur Kithure Kindiki, le secrétaire principal Raymond Omolo et les sous-inspecteurs généraux de police figuraient parmi les personnes présentes.
Le gouverneur de Baringo, Benjamin Cheboi, a exhorté le gouvernement national à renforcer l’Opération Maliza Uhalifu en réponse à l’insécurité, qui a déplacé des centaines de résidents.
Depuis le lancement de l’Opération Maliza Uhalifu, le gouvernement a recruté, formé et déployé des réservistes de la police nationale pour renforcer les forces de sécurité dans la région.
L’opération, dirigée par la police et soutenue par l’armée, vise à répondre aux défis sécuritaires persistants grâce à une approche multi-agences.