DES PERVERS EN BLOUSE BLANCHE

0
399

Farah, trentenaire,rumine des expériences pour le moins enquiquinantes qu’elle a eues avec des gynécologues pervers ayant l’air bienveillants.

« J’étais mineure. J’avais un problème de santé et je ne pouvais même pas me tenir tellement j’allais mal. Ma mèrea dû m’emmenerchez un gynécologue pour une consultation médicale. Au moment de la consultation, alors que j’étais vierge et que j’avais mes règles, le gynécologue a réalisé une toucher vaginal avec uneextrêmecruauté », raconte Farah avec déplaisir. « En dépit de mes cris de douleur : Aïe ! Ouille ! ila continué son acte dans le dessein de me faire perdre ma virginité, poursuit-elle. Après la prétendue consultation où je me sentais plus mal qu’avant, ilfait savoir à ma mère que je suis enceinte», témoigne Farah, croyant s’être trouvée un gynécologuedigne de ce nom.

On dirait que ceux qui pratiquent cette spécialité médicale (la gynécologie) n’ont aucune notion d’éthique. « Il y avait ungynécologue qui a partagé sur-le-champ,à mon vu et su, toutes les informations que je lui ai confiéesà mon sujet avec d’autres personnes dans l’enceinte même de l’hôpital », se plaint Farah qui, depuis lors, ne fréquente plus cet hôpitalà cause du comportement de ce gynécologue qui n’a pas su garder professionnellement les secrets de sa vie privée. « C’est un comportement contraire à l’éthique », déclare-t-elle. « J’étaistellement troublée, il m’a fallu deux ans avant de me confier à un autre gynécologue », raconte-t-elle entre dégoût et regret. Pour elle, voir un spécialiste de ce genre est un exercice sorcier. À chaque fois qu’elle croise un gynécologue sur son passage, elle a des nausées.

Des gynécologues sexomanes

On est patiente, tant qu’on ne franchit pas l’embrasure de la porte de la clinique d’un gynécologue. Une fois cela fait, on devient sa cible. « C’est visible, ils sont toujours en bandaison lorsqu’ils reçoivent des patientes à leurs cabinets médicaux. Ils ne le cachent pas et n’éprouvent aucune honte, fait savoir Judith. Parfois, quand il faut enlever ses dessous, ils se tiennent tout près de vous et portentleur regard sur vous », déplore-t-elle.

De l’emploi des moyens détournés

« Je me souviensd’un gynécologue, après avoir fait une échographie pelvienne chez lui à la demande de mon médecin de l’époque, il n’a pas pris du temps à me contacter, sur lenuméro de téléphone que j’avaisappelé pour fixer le rendez-vous, pour me dire qu’il est amoureux de moi », raconte-t-elle.

Selon Judith, lorsqu’une patiente est désirable, les gynécologues, sans justification médicale, donnent des rendez-vous médicauxen veux-tu en voilà et posent des questions qui n’ont rien à voir avec un examen médical. « À la demande d’un médecin, j’avais fait deux examens pelviens en un an. Ce qui est encore plus drôle, un autre m’avait suggéré de le faire à chaque séance que j’aurai avec lui.»

Quant à Nadia, elle les limite. Elle n’accorde jamais de l’importance à leurs discours. « Ils sont envahissants (yo soumoun). Ils cherchent toujours à te chouchouter et peuvent même te toucher si tu plaisantes avec eux », révèle Nadia.

Vocation ou perversion ?

Il y a des médecins qui se sont spécialisés en gynécologie non pas par vocation, mais plutôt par désir de voir des femmes, à longueur de journée, écarter les cuisses devant eux.Pas mal de femmes sont victimes du comportement licencieux desgynécologues. SilvanoReynosoSánchez,gynécologue dominicain, avait abusé sexuellement une patiente haïtienne de 24 ans, le 10 mars 2023,dans un centre médical de Los Frailes, en République Dominicaine, après l’avoir administrée un sédatif. En janvier 2023, le gynécologueaméricain Robert Hadden, aété reconnu coupablepar une Cour fédérale de Manhattan, aux États-Unis d’Amérique, d’avoir agressésexuellementplusieurs centaines de ses patientes. Nikita Levy qui était également un gynécologueaméricain, avant de se suicider en 2013,avait l’habitude de filmer et de photographier ses patientes à leur insu à l’aide d’un mini appareil photo dissimulédans un stylo. 8 500 de ses patientes ont été victimes.

Êtregynécologue ne doitpas être un moyen pourassouvir son fantasme sexuel.Êtregynécologue doitêtre un véritable sacerdoce.

*Les noms utilisés sont des noms d’emprunts.

Marius MARECHAL                                                                                                                          Tél. : (+509) 38 00 4198                                                                                                                                                                                                                                                     E-mail : marechalmarius365@gmail.com           

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.