un billet de la rédaction
Dans les rues de Port-au-Prince, où les rivières de douleur coulent,
Le peuple haïtien porte le fardeau de son histoire tumultueuse.
Depuis des siècles, il lutte, sa voix étouffée par le chaos,
Ses espoirs piétinés, ses rêves noyés dans l’incertitude.
Après le 12 janvier, un jour maudit et amer,
Le palais présidentiel s’effondre, laissant le peuple dans la misère.
Sans repère, sans guide, la nation cherche un nouveau chemin,
Mais les ténèbres de la corruption semblent n’avoir jamais de fin.
Livré à la merci des gangs armés, la terreur règne en maître,
La violence embrase les rues, l’innocent devient le spectateur.
Sept présidents, tels des têtes de serpent, vont gouverner dans le désordre,
Haiti, la risée du monde, où l’ordre institutionnel est un mot sans décor.
Les frustrations du peuple sont comme un torrent impétueux,
Sa colère gronde, son désespoir touche les cieux.
À quand la délivrance, à quand le respect des normes sacrées?
Haïti crie dans l’obscurité, cherchant la lumière égarée.
Mais malgré tout, dans le cœur de chaque fils et fille de cette terre,
Brûle une flamme d’espoir, une volonté de se redresser.
À travers les larmes et les souffrances, ils restent debout,
Prêts à reconstruire, prêts à lutter pour un avenir plus doux.
Que le monde entende le cri de cette nation meurtrie,
Et que la solidarité remplace le mépris dans son récit.
Haïti, terre de résilience, de beauté et de fierté,
Ton peuple mérite mieux, que justice et liberté.
