5 octobre 2025
L’élection frauduleuse de Martelly en mai 2011, source de tous les maux actuels d’Haïti
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L’élection frauduleuse de Martelly en mai 2011, source de tous les maux actuels d’Haïti

Flashback – Retour en arrière | Élections et fraudes en Haïti – Les révélations de Wikileaks sur la présidentielle de 2011 et Michel Martelly

Michel Martelly, malgré un rapport des experts de l’ONU l’impliquant dans une collaboration avec des gangs au début de son mandat, mène une vie tranquille aux États-Unis et ne s’inquiète de rien. De 2011 à 2024, il est intouchable et la justice haïtienne, contrôlée par son parti, n’est jamais parvenue à lui demander des comptes. Quant à son accession au pouvoir, après les révélations de Pierre-Louis Opont, directeur des opérations au CEP à l’époque, c’était au tour de l’ancien sénateur Joseph Lambert de confirmer l’élection frauduleuse de Michel Martelly à la présidence d’Haïti en mai2011.

Selon les révélations de Wikileaks, Michel Martelly n’a pas remporté la présidentielle de 2011. Un message texte intercepté de Didier Lebret, l’ambassadeur de France en Haïti, daté du 3 avril 2011, met en lumière des doutes sur les résultats électoraux.

Le 24 novembre 2022, pour illustrer les discordances apparues en décembre 2010, après la publication officielle des résultats plaçant Mirlande Manigat en tête, suivie de Jude Célestin (le candidat au pouvoir), puis Michel Martelly, la France envisageait un second tour à trois candidats, une solution inédite en Haïti, tout en respectant les principes de la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. »

Cependant, l’ancien président américain Bill Clinton préférait le recompte des votes. L’Organisation des États américains (OEA), « engagée » dans la lutte contre la corruption en Haïti, soutenait également cette approche en faisant passer Sweet Mick, aujourd’hui indésirable, de la énième place à la deuxième afin de concourir au second tour du scrutin au résultat planifié.

Le point de discorde repose sur un câble de Wikileaks daté du 17 décembre 2010 [CENTAM/CARIBE – 101217] qui qualifie Michel Martelly de « candidat présidentiel battu« . Selon ce rapport secret de Centam/Caribe transmis à Washington, Michel Martelly, arrivé en troisième position, appelait à de nouvelles élections.

La situation continue de susciter des questions et des discussions, démontrant que des élections « crédibles et libres » avec Ariel Henry de Tèt Kale v.3.0 sont encore loin d’être une réalité. Pendant ses 27 mois au pouvoir sans partage, il est apparu que la sécurité de la population était loin d’être sa priorité principale.

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