Des diplomates dominicains ont négocié le retour « secret » d’Ariel Henry à Port-au-Prince par hélicoptère avec vision nocturne

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Cet adventiste du 7e jour, cynique comme lui seul, serait prêt à vendre son âme au diable pour rester au pouvoir et observer imperturbablement l’expansion des territoires perdus ainsi que l’allongement d’une liste interminable d’Haïtiens victimes d’assassinats, de viols, de séquestrations et d’humiliations à la frontière haïtiano-dominicaine…

Porto Rico, après l’échec du plan, est le choix d’Ariel Henry pour s’y établir, on ne sait pour combien de temps encore, loin des tumultes de Port-au-Prince qu’il alimentait et sous-estimait les retombées.

Samedi 9 mars 2024 ((rezonodwes.com))–

Le gouvernement de Luis Abinader a avorté la mission à la dernière minute selon le Nuevo Herald. Le plan, poursuit le quotidien de la Floride, était que l’avion d’Henry atterrisse en République dominicaine et que de là, le Premier ministre entre sur le territoire haïtien en hélicoptère, mais au dernier moment, le gouvernement dominicain s’est retiré de la mission.

Les diplomates dominicains auraient secrètement négocié l’entrée du chef du guvernement « pope twèl » haïtien, Dr Ariel Henry, sur le territoire dominicain depuis les États-Unis avant de se rendre à Port-au-Prince, un plan qui aurait été communiqué aux autorités américaines et aux Nations Unies, selon le journal El Nuevo Herald citant des sources ayant une « connaissance directe » des événements, parmi lesquelles le gouvernement américain, Haïti et la région.

« Le ministère des Affaires étrangères dominicain n’a pas répondu à une demande de commentaires du Herald », indique le journal dans sa publication.

Selon le récit « secret », Ariel Henry, qui en 30 mois a plongé son pays dans le chaos total avec un petit groupe d’apatrides dans son entourage, tels qu’André Michel, Edmonde Beauzile, Saurel Yiacinthe…, serait arrivé aux États-Unis où il aurait négocié avec des fonctionnaires dominicains.

Les personnes en connaissance de ce plan précisent qu’au début, « les fonctionnaires dominicains parlaient de faire voler Henry à Santo Domingo avant de franchir la frontière en hélicoptère« . Selon le Miami Herald, ce plan aurait été communiqué aux autorités américaines et aux Nations Unies, « et peut-être qu’un hélicoptère avec vision nocturne serait utilisé pour la mission« .

Ils expliquent que tous ceux qui étaient impliqués dans ce plan savaient que l’avion charter d’Henry, « un Gulfstream de 13 places, ne pouvait pas atterrir directement à Port-au-Prince » en raison du contrôle exercé par les gangs à l’aéroport.

El Nuevo Herald souligne qu’après le départ d’Ariel Henry et de sa délégation de l’aéroport de New Jersey mardi, la République dominicaine a « changé inopinément » d’avis, refusant d’autoriser l’atterrissage de l’avion, obligeant ainsi le Premier ministre haïtien à choisir de se diriger vers Porto Rico ou l’un des pays voisins des Caraïbes « dont les dirigeants ont fait pression pour sa démission ».

Ils établissent qu’Henry a choisi le territoire américain et, pendant le trajet, « a reçu la proposition des États-Unis ». L’avion a atterri à San Juan et a été accueilli « immédiatement par des agents des services secrets américains », créant « la confusion à la Maison Blanche », selon le journal.

Ariel Henry est arrivé mardi après-midi à l’aéroport international Luis Muñoz Marín à San Juan, Porto Rico.

Dans un communiqué envoyé par la Direction de la presse de la Présidence de la République dominicaine, le gouvernement a informé que les 4 et 5 mars, les gouvernements d’Haïti et des États-Unis ont « consulté informellement ».

« Il est essentiel de souligner que la République dominicaine est disposée à continuer de coopérer avec la communauté internationale pour faciliter le retour à la normale en Haïti. Cependant, il est impératif que toute action entreprise ne compromette pas notre sécurité nationale », indiquait le communiqué, précisant également que le lundi 4 mars, le président Luis Abinader a tenu une réunion avec le Conseil national de sécurité pour analyser la situation actuelle dans la zone frontalière après l’état d’urgence déclaré en Haïti.

Pressions pour démissionner

Le journal El Nuevo Herald signale dans d’autres de ses articles que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a « pressé » Ariel Henry d’annoncer sa démission et une transition politique en Haïti lors d’appels téléphoniques jeudi dernier.

Porto Rico, après l’échec du plan, est le choix d’Ariel Henry pour s’y établir, on ne sait pour combien de temps encore, loin des tumultes de Port-au-Prince qu’il sous-estimait..

Outre Blinken, la Communauté des Caraïbes (Caricom) tiendra lundi une session spéciale dans la capitale jamaïcaine pour discuter de la transition en Haïti, avec la participation des Nations Unies. Rappelons que Helen La Lime de BINUH s’était félicitée de la fédération des gangs par le régime corrompu Tèt Kale-PHTK lors de l’une de ses interventions devant le Conseil de Sécurité.

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