5 octobre 2025
Les manifestations de jeudi exigeant la démission d’Ariel Henry réprimées par la police à coups de gaz lacrymogènes
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Les manifestations de jeudi exigeant la démission d’Ariel Henry réprimées par la police à coups de gaz lacrymogènes

Port-au-Prince, vendredi 8 mars 2024 ((rezonodwes.com))–

Hier jeudi 7 mars 2024, plusieurs dizaines de personnes ont investi les rues de Port-au-Prince pour réclamer la démission du Premier ministre de facto illégitime, Ariel Henry, actuellement à Porto Rico après un échec lors de sa tentative de retour au pays mardi dernier.

La Police Nationale d’Haïti (PNH), jusque-là muette face aux récentes attaques violentes perpétrées par des bandes armées à l’encontre des institutions et même de ses propres commissariats et du Pénitencier National, a dispersé les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes alors qu’ils se dirigeaient vers l’ambassade du Canada.

Les protestataires ont érigé des barricades enflammées sur l’autoroute de Delmas, paralysant toute activité dans la zone et réduisant considérablement la circulation des transports en commun.

Tout au long du parcours, des drapeaux russes ont été déployés en reconnaissance du statut du premier pays à avoir reconnu l’indépendance d’Haïti, ainsi que des drapeaux palestiniens en signe de solidarité avec les habitants de la bande de Gaza, théâtre d’affrontements entre Israël et le groupe islamiste Hamas.

Cette manifestation a été convoquée par le parti politique Pitit Dessalines, dirigé par l’ancien sénateur Moise Jean Charles. Les protestataires étaient accompagnés par un groupe de musique traditionnelle haïtienne, ajoutant une touche festive à leur mouvement.

Scandant des slogans tels que « Démission ! Démission ! », ils exigeaient le départ d’Ariel Henry tout en défiant ouvertement son gouvernement qui a interdit les manifestations.

Le gouvernement de doublure de M. Boivert, dont plusieurs ministres sont absents, a prolongé jeudi l’état d’urgence pour un mois dans tout le département de l’Ouest, afin de rétablir l’ordre et de prendre les mesures nécessaires pour reprendre le contrôle de la situation, alors que vendredi soir l’aire du Champ-de-Mars, sous l’emprise des gangs « en mission », était en flammes sans communication officielle ni de la police ni des « autorités » en place.

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