Peu à peu, l`informatique, miniaturisée colonisera nos cerveaux et les robots deviendront plus intelligents que les humains
Dimanche, 30 juillet 2017 ((rezonodwes.com))– L’inventeur Ray Kurzweil, chef de l’ingénierie de l’entreprise Google, prédit que les intelligences artificielles des robots atteindraient le niveau de l’intelligence humaine d’ici 2029, un basculement qui « changera la nature de l’être humain elle-même. »
L’innovation technologique exponentielle permettra de donner naissance à terme à des machines plus intelligentes que les humains. Une vision loin de faire l’unanimité dans les rangs des scientifiques. Selon Ray Kurzweil, les ordinateurs seront, dès 2029, dotés « d’intelligence émotionnelle, pourront être drôles, comprendre des blagues, être sexy, aimants et percevoir les émotions humaines ».
Et ces « super intelligences artificielles » prévues par le cadre de Google se développeront entre 2029 et 2045, une année où tout devrait basculer. D`après Kurzweil, peu à peu, miniaturisée, l’informatique colonisera nos cerveaux. Jusqu’à ce que les humains externalisent leurs neurones dans le cloud. Selon lui, « la portion biologique de nos cerveaux ne disparaîtra pas, mais la partie non biologique sera bien plus puissante ».
Icône mondiale du mouvement transhumaniste, il estime en effet que d’ici une quinzaine d’années, à partir des nanotechnologies et de l’intelligence artificielle, la médecine permettra d’ajouter un an d’espérance de vie par an et repousser ainsi la dernière frontière de l’humanité.
On peut sourire en écoutant ce que prédit Ray Kurzweil. Mais son CV est quelque peu impressionnant : diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT), auteur de plusieurs best-sellers, inventeur prolifique – il a créé des synthétiseurs musicaux et des appareils de lecture automatique de texte pour aveugles – il est celui que Bill Gates, l’ancien patron de Microsoft, présente comme « la meilleure personne pour prévoir le futur de l’intelligence artificielle » et que le Wall Street Journal décrit comme « le Thomas Edison d’aujourd’hui ».
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