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L’avion privé transportant le chef du gouvernement de doublure et illégitime d’Haiti, Dr Ariel Henry, a été contraint d’atterrir à San Juan, à Porto Rico, après que le gouvernement dominicain a refusé l’autorisation d’atterrissage sur le territoire dominicain. Parti de l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey, aux États-Unis, l’avion a réussi à se poser à l’aéroport Luis Muñoz Marín à Porto Rico, sur le territoire nord-américain.
Le refus du gouvernement dominicain a conduit au déroutement de l’avion, les autorités de sécurité évaluant la situation pendant des heures mais finalement n’accordant pas l’entrée sur le territoire dominicain. Le Premier ministre Ariel Henry venait de conclure une tournée au Kenya, où il visait à obtenir un accord pour une force multinationale afin de rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti.
Haïti est actuellement confronté à un état d’urgence et à un couvre-feu de trois jours en raison de la violence croissante, notamment une évasion massive de prison à Port-au-Prince, entraînant l’évasion estimée de près de cinq mille détenus. Le retour d’Ariel Henry en Haïti a été entravé par l’occupation de l’aéroport Mais Gate par des gangs criminels fédérés par le pouvoir tèt kale-PHTK.
Le voyage d’Ariel Henry au Kenya, sans mandat légitime et constitutionnel, visait à établir une compréhension permettant la coordination d’une force multinationale pour stabiliser Haïti. Pendant ce temps, des gangs armés en Haïti ont demandé le départ d’Ariel Henry, compliquant davantage une situation déjà tendue.
