During the Munich Security Conference, the issue of insecurity in Haiti was debated by a panel of five speakers, none of whom were Haitian. This absence not only highlights the exclusion of Haitians from discussions concerning their own country but also from decision-making processes related to Haiti, including security matters.
The intervention of former Dominican Republic Special Envoy to the UN, José Singer, particularly drew attention. In a somewhat arrogant manner, he sought to present the issue of security in Haiti as a regional threat that could potentially lead to international terrorism, which I consider an absolute exaggeration.
It is crucial to consider insecurity in Haiti from a different perspective before categorizing it as a regional threat. It is essential to recognize its roots and some of its factors and facilitators, which partly stem from the failure of regional security.
Analyses of insecurity in Haiti, particularly from a politico-economic standpoint, consistently highlight the interconnectedness of organized crime networks and drug trafficking in the region with local gangs. The illicit trafficking of weapons and ammunition from various countries in the region, primarily the US but also Jamaica and the Dominican Republic, reinforces the influence of these gangs. Moreover, the gangs’ access to the international financial market to launder money is another aspect to consider.
While it is true that the problem of insecurity extends beyond Haiti and is not solely a Haitian issue, it is not because of the risk of spillage into neighboring countries (from a security perspective). Primarily, it is because of the transnational nature of the issue. Recognizing these transnational drivers and facilitators is essential to more effectively coordinate efforts to address the security issue in Haiti.
Another statement by the Dominican Republic diplomat regarding human rights, which I find profoundly troubling, should also be considered.
Link to the full conference: https://youtube.com/@MunSecConf
Exclusion des Haïtiens des Discussions sur la Sécurité: Réflexions sur la Conférence de Munich
Lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, la question de l’insécurité en Haïti a été débattue par un panel composé de cinq intervenants, parmi lesquels aucun Haïtien n’était représenté. Cette absence souligne non seulement l’exclusion des Haïtiens des discussions concernant leur propre pays, mais également des processus décisionnels liés à Haïti, y compris en matière de sécurité.
L’intervention de l’ancien envoyé spécial de la République dominicaine auprès de l’ONU, José Singer, a particulièrement attiré l’attention. D’une manière quelque peu arrogante, il a cherché à présenter la question de la sécurité en Haïti comme une menace régionale pouvant potentiellement conduire au terrorisme international, ce que je considère comme une exagération absolue.
Il est crucial de considérer l’insécurité en Haïti sous un angle différent avant de la catégoriser comme une menace régionale. Il est essentiel de reconnaître ses racines ainsi que certains de ses facteurs et facilitateurs, qui découlent en partie de l’échec de la sécurité régionale.
Les analyses de l’insécurité en Haïti, notamment d’un point de vue politico-économique, soulignent de manière cohérente l’interconnexion des réseaux de criminalité organisée et du trafic de drogue dans la région avec les gangs locaux. Le trafic illicite d’armes et de munitions en provenance de divers pays de la région, principalement des États-Unis mais aussi de la Jamaïque et de la République dominicaine, renforce l’influence de ces gangs. De plus, l’accès des gangs au marché financier international pour blanchir l’argent est un autre aspect à considérer.
Bien qu’il soit vrai que le problème de l’insécurité dépasse Haïti et ne soit pas uniquement un problème haïtien, ce n’est pas en raison du risque de débordement vers les pays voisins (du point de vue de la sécurité). Principalement, c’est en raison de la nature transnationale de la question. Reconnaître ces moteurs et facilitateurs transnationaux est essentiel pour coordonner plus efficacement les efforts visant à résoudre la question de la sécurité en Haïti.
Une autre déclaration du diplomate de la République dominicaine sur les droits de l’homme, que je trouve profondément troublante, est également à prendre en considération.
Pour visionner la conférence complète : Lien vers la conférence