5 octobre 2025
Sanglant week-end en Haïti: Tensions croissantes avant la réunion du G-20 à Rio pour soutenir le pouvoir de facto illégitime d’Ariel Henry
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Sanglant week-end en Haïti: Tensions croissantes avant la réunion du G-20 à Rio pour soutenir le pouvoir de facto illégitime d’Ariel Henry

Alors que les projecteurs sont tournés vers Rio de Janeiro au Brésil, où le Groupe G-20 se réunira le 22 février 2024 pour discuter, entre autres, de la situation en Haïti, le pays sous la férule de l’apprenti-dictateur Ariel Henry, sans mandat légitime et constitutionnel, reste plongé dans un bain de sang.

Des attaques meurtrières perpétrées par des bandes armées pro-pouvoir et des bandes criminelles rivales continuent de secouer Port-au-Prince et ses environs, alimentant l’anxiété et l’incertitude quant à l’avenir de la nation.

Ce week-end, plus d’une douzaine de vies ont été fauchées, laissant des familles et des communautés dévastées dans le deuil. Dimanche après-midi, un minibus se rendant de Mirebalais à Morne Cabrit a été brutalement attaqué par des bandits agissant en toute impunité. Le conducteur du véhicule a été abattu de sang-froid, ce qui porte à un nombre incalculable le nombre de victimes pour cette seule journée.

Ariel Henry et alliés SDP, RDNP, Fusion, Inite… au pouvoir depuis plus de 30 mois peinent à contenir la violence qui sévit dans le pays avec la multiplication de « territoires perdus ».

Parallèlement, l’apprenti dictateur, dont la légitimité est contestée, attend toujours les décisions de la communauté internationale sur son maintien au pouvoir. Malgré la date butoir du 7 février 2024 qu’il s’est lui-même fixée pour son départ, le Dr Henry, aux côtés de Frantz Elbé et d’Emmelie Prophète Milcé, continue de résister aux pressions pour renoncer au pouvoir qu’il détient en dehors de toute norme légale, légitime ou constitutionnelle.

La date du G-20 approchant à grands pas, la question est de savoir combien de vies haïtiennes devront encore être sacrifiées avant que des mesures concrètes ne soient prises pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays, sans Ariel Henry. Le peuple haïtien attend avec angoisse et un brin d’espoir que des solutions durables soient trouvées pour mettre fin à la spirale de violence « préfabriquée » et au chaos qui menacent de submerger la nation.

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