« Aujourd’hui, nous descendrons à nouveau dans la rue pour exprimer notre mécontentement à l’égard du gouvernement cynique d’Ariel Henry », a déclaré l’un des organisateurs de la manifestation de Petit-Goâve, qui devrait débuter dans l’après-midi du lundi 12 février 2024.
Interrogé par Matin-Debat, ce militant de Petit-Goâve a révélé que « personne en Haïti n’est en sécurité sous ce régime, notant qu’il est compliqué pour les gens de voyager par voie terrestre, maritime ou aérienne ».
Ariel Henry, Premier ministre déchu et « usurpateur de fonction » à l’expiration de son accord du 21 décembre, le 7 février, « n’est plus Premier ministre, donc », admet l’activiste, « il n’est pas question de demander sa démission ». « Il doit simplement se retirer.
Un avertissement a été lancé aux dirigeants des partis politiques qui cherchent à s’allier à Ariel Henry pour forger un nouvel accord afin de le « légitimer ».
« Nou revolte e nou kanpe pou tout bon, pour demander a Ariel Henry de se retirer de cet espace car nous voulons construire un autre etat pour prendre en compte des revendications sociales et populaires », a-t-il conclu.
