La police haïtienne n’a-t-elle pas démontré sa puissance et son efficacité ces derniers temps en allant jusqu’à « éliminer 5 bandits » pour plaire à Ariel Henry et les enterrer sur-le-champ comme des animaux sur ordre d’un commissaire de gouvernement ?L’écrivain haïtien Michel Soukar l’a dit haut et fort : c’est le régime qui patronne les gangs. Une force internationale ne ferait que renforcer Ariel Henry, sans mandat légitime.
Samedi 10 février 2024 (9rezonodwes.com))–Les États-Unis devraient organiser une réunion des donateurs pour Haïti « afin d’empêcher le pays de sombrer davantage dans l’anarchie et d’accélérer le déploiement d’une force policière internationale« , a annoncé Bloomberg News samedi citant des sources proches du dossier.
« La conférence du 22 février se tiendra en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 20 à Rio de Janeiro« , ont déclaré ces personnes, qui ont demandé à ne pas être identifiées en discutant de plans qui n’ont pas été rendus publics. Le Canada, la France et l’Allemagne, tous ayant fait d’importants dons pour renforcer la sécurité en Haïti, devraient y participer, ont-elles ajouté.
Les États-Unis espèrent que ce soutien supplémentaire accélérera le déploiement d’une force policière internationale dirigée par le Kenya en Haïti, ont déclaré les sources.
La crise en Haïti est « prédéterminée », et la communauté internationale sait exactement quoi entreprendre pour contribuer à résoudre le problème, sans pour autant envisager un déploiement de troupes kényanes dans le pays. Cette démarche, loin d’apporter une solution, soutient Josué Renaud de NEHRO.
Cette mission a été retardée après que la Haute Cour du Kenya a bloqué le plan, affirmant qu’un tel déploiement serait anticonstitutionnel. Le gouvernement kényan travaille désormais sur un nouvel accord avec Haïti dans l’espoir de répondre aux préoccupations de la cour. Pendant ce temps, Ariel Henry, accusé de connivence avec des gangs criminels armés, se trouve depuis le 7 février sans aucune légitimité pour continuer à prendre des décisions pour les 12 millions d’Haïtiens et plus.
Un porte-parole du département d’État n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire, rapporte Bloomberg News.
En octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé la mission dans le but de soutenir la police haïtienne débordée pour faire face à la violence « programmé » des gangs qui a plongé à dessein le pays dans le chaos. Haiti a été secoué cette semaine par des manifestations antigouvernementales qui ont fait au moins six morts et paralysé de vastes zones du pays.
Les manifestants demandent la démission du Premier ministre de facto illégal et illégitime Ariel Henry, arrivé au pouvoir en 2021 par un tweet après l’assassinat du président Jovenel Moïse, alors que les enlèvements, les meurtres et l’anarchie augmentent. Bien qu’Henry ait promis de tenir des élections depuis longtemps attendues, elles ne se sont jamais concrétisées, car des gangs bien armés, sous le couvert de l’impunité, ont resserré leur emprise sur le pays et que la police a démissionné en masse, sauf pour établir la répression.