L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) appelle à une enquête minutieuse sur les circonstances entourant la mort tragique de cinq (5) agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) à Laboule. Dans un communiqué de presse, l’OPC souligne l’importance du respect des principes démocratiques dans de telles situations.
Les manifestations antigouvernementales du 7 février 2024 ont été le théâtre de violences dans plusieurs régions du pays, notamment à Pétion-Ville. Selon des informations confirmées, cinq (5) agents de la BSAP ont été abattus par balles et trois (3) autres ont été arrêtés par la Police Nationale d’Haïti (PNH). Les circonstances de ces événements demeurent obscures et préoccupantes.
En tant qu’institution indépendante (?) chargée de la protection et de la promotion des droits humains, l’OPC insiste sur le respect du droit à la vie et exhorte les autorités à mettre en place une commission d’enquête indépendante sans délai. Cette commission aura pour mission de faire la lumière sur ces événements et de déterminer les éventuelles responsabilités, conformément aux normes internationales en matière de droits de l’homme.
Par ailleurs, trois (3) journalistes ont été blessés par balles à Jérémie, et des équipements de presse ont été saisis et endommagés par des agents de la PNH au Cap-Haïtien le même jour. L’OPC condamne fermement ces actes, qualifiés d’atteintes graves à la liberté de la presse.
L’OPC souligne également l’ironie que de tels événements antidémocratiques surviennent le 7 février, date symbolique marquant le rejet de la dictature et des pratiques totalitaires.