Le 7 février 2024 marquera la fin de la période intérimaire du Dr. Ariel Henry à la tête du pays. Son bilan est inexistant : la monnaie nationale se dévalue à un rythme exponentiel ; le chômage et la misère augmentent dans le pays chaque jour. Le taux d’inflation dépasse les 49%. Le pays traverse sa pire crise économique, sociale et politique.
Grâce au soutien de la communauté internationale, Ariel Henry et ses amis de l’accord du 21 décembre ont passé une trentaine de mois au pouvoir. Ils ont pillé les maigres ressources de l’Etat pour mener la belle vie au détriment de la population.
Ariel Henry a livré le pays aux bandes armées afin d’empêcher la population de protester contre son gouvernement corrompu, illégal et incompétent. Les deux départements (l’OUEST et l’Artibonite) les plus importants du pays sur le plan économique et agricole, sont entièrement contrôlés par des bandes armées depuis l’arrivée de ce gouvernement, qui n’a rien fait pour venir en aide à la population.
La démocratie est en danger en Haïti, où il n’y a même pas un seul élu. Le gouvernement a eu tout son temps pour rétablir la sécurité et organiser des élections, mais il a préféré gangstériser le pays sous le silence complice de la communauté internationale pour se maintenir indéfiniment au pouvoir.
Il est plus que nécessaire d’avoir une nouvelle gouvernance dans le pays comme le préconise le parti politique « EDE » dont je suis membre. Il faut un départ ordonné du gouvernement actuel le 7 février 2024, puis la mise en place d’un exécutif bicéphale et inclusif qui inspire confiance afin de rétablir la sécurité et d’organiser des élections générales à travers tout le pays.
Rodney Louis,
coordonnateur bureau conseil stratégique EDE