6 octobre 2025
Haiti | Gangs et Insécurité : Les Cayes, Petit-Goave, Jérémie, Ouanaminthe embrasées par une mobilisation anti-Ariel jusqu’à son départ
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Haiti | Gangs et Insécurité : Les Cayes, Petit-Goave, Jérémie, Ouanaminthe embrasées par une mobilisation anti-Ariel jusqu’à son départ

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La révolution annoncée par l’ancien policier Guy Philippe prend progressivement forme avec des mouvements populaires éclatés un peu partout dans des villes de province. Pour les manifestants, le premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, jugé complice des gangs, doit partir.

Lundi 15 janvier 2024 ((rezonodwes.com))–À Jérémie, les premiers rassemblements se convergeaient vers les établissements scolaires de la ville. Les manifestants entendaient sensibiliser les responsables d’écoles sur la portée du mouvement qui visent à faire résonner leurs revendications quant à l’indifférence des autorités du gouvernement de facto face aux gangs armés qui pourrissent leur quotidien. À l’annonce de la tenue de la mobilisation, une bonne partie des écoles ont gardé leurs portes fermées.

À Petit-Goave, aux premières heures du lundi 15 janvier 2024, le tableau s’est révélé très peu différent de ce qui se passe dans d’autres communes haïtiennes. Des barricades de pneus enflammés ont été dressées dans plusieurs rues de la Cité Faustin Soulouque. Le transport en commun, les écoles, l’administration publique, le commerce ont été observés à l’arrêt. Une foule de militants qui dévalaient plusieurs artères de la ville, réclament la démission du locataire de la Primature, le Dr Ariel Henry.

À Ouanaminthe, le mouvement « pays lock », version Ariel Henry a été initié par des citoyens. Des poids lourds, comme des véhicules légers ont été mis au travers sur plusieurs axes routiers paralysant la circulation automobile. La mobilisation des agents de la Brigade de surveillance des aires protégées (BSAP) acquis à la cause de Guy Philippe fait craindre le pire.

La réalité de la ville des Cayes est similaire à ce qui se fait à Jérémie, à Petit-Goave et à Ouanaminthe.  La vie sociale a été complètement paralysée, rapporte la presse locale. Des menaces à intensifier le mouvement face à l’entêtement d’Ariel Henry de garder le pouvoir ont été brandies par les protestataires.

Aux Gonaïves, les établissements scolaires ont fonctionné au ralenti, les institutions publiques ont gardé leurs portes fermées, observe-t-on. Le mot d’ordre visant la démission du locataire de la Primature a suivi son cours dans le camp des manifestants.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

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