Petit-Goave /image d'illustration
La police, qui a perdu plusieurs agents à cause de l’insécurité « planifiée », va-t-elle se mettre à tirer sur une population désarmée pour tenter de sauver le soldat Ariel ?
Lundi 15 janvier 2024 ((rezonodwes.com))–La République d’Haïti, à moins d’un mois de la date fatidique du 7 février 2024, est en ébullition pour demander des comptes au chef du gouvernement de facto, le Dr Ariel Henry.
L’ex-militant André Michel, bien qu’il ait distribué une importante somme d’argent à Petit-Goâve pour tenter de calmer les esprits, selon un extrait sonore du correspondant local de Caraibes FM, est fortement critiqué pour sa complicité avec Ariel Henry, insensible à la misère de la population.
Les écoles de Petit-Goave et de Miragoane sont restées fermées lundi matin. Aucun écolier n’a été vu dans les rues.
Cette journée de mobilisation se veut un avertissement à Ariel Henry pour qu’il renonce à sa mauvaise gestion qui a englouti la population et décapitalisé la classe moyenne qui peine à faire face à la cherté de la vie après plus de 30 mois à la tête du pays.
Le blocus de Martissant et de Mariani est un véritable coup dur pour la population du Grand Sud, qui tient pour responsable le régime de facto, qui n’a rien fait pour empêcher la multiplication des « territoires perdus ». Ariel Henry, c’est fini, selon eux.
