L’avocat de la veuve Martine Moise, Me Emmanuel Jeanty nie avoir confirmé dans la presse le déplacement du juge Walther Wesser Voltaire aux États-Unis d’Amérique pour auditionner sa cliente dans le cadre de l’instruction du dossier lié à l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moise.
Un démenti formel apporté par l’avocat Me Emmanuel Jeanty sur la possibilité que la veuve Martine Moise réponde aux questions du juge instructeur Walther Wesser Voltaire aux États-Unis d’Amérique dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moise. L’avocat qui réagissait, ce jeudi 4 janvier, sur les ondes Radio Kiskeya, désapprouve les médias ayant relayé l’information et souligne n’avoir jamais été contacté à ce sujet.
L’avocat Emmanuel Jeanty souligne n’avoir jamais été signifié de quiconque acte du juge Walther Wesser Voltaire sur l’audition de sa cliente à l’étranger, tout en rappelant avoir exigé du magistrat instructeur le déport en raison de déficit de confiance. Il classe l’information relative à la disponibilité de Martine Moise pour le cabinet d’instruction dans le stade de rumeur.
Parallèlement, Me Emmanuel Jeanty désapprouve l’audition du Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, cité dans le crime, dans la Primature, un acte contraire à la Loi, soutient-il. D’autres hauts commis de l’État dont le secrétaire général de la Présidence, Josué Pierre-Louis, le ministre de l’Économie et des finances, Michel Patrick Boisvert auditionnés dans la Villa d’accueil cautionnent cette vaste plaisanterie, dénonce l’avocat.
En ce qui concerne les conditions de détention de Joseph Felix Badio, considéré comme suspect clé du crime, Me Emmanuel Jeanty exprime des préoccupations sur les conditions générales d’emprisonnement dans la prison civile de Port-au-Prince. Il réclame un traitement approprié pour l’accusé.
Hervé Noel
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