« Il n’y aurait pas une gourde dans la caisse publique, je vendrais ma chemise pour avoir de l’argent. Il n’y aurait pas de charbon pour faire marcher les navires de l’État, je m’embarquerais dans un canot. Et je serais à mon lit de mort que je me ferais porter sur un brancard! Mais j’irai, aux Gonaïves le 1er janvier 1904 pour glorifier les ancêtres. »
Les paroles prononcées par le Président Nord Alexis résonnent encore aujourd’hui comme un témoignage vibrant de dévouement envers l’héritage indépendantiste d’Haïti. En l’an 1904, alors que le pays se préparait à commémorer le Centenaire de son Indépendance, le leader visionnaire exprimait son engagement inébranlable envers cette célébration historique à venir.
Dans un discours mémorable rapporté par l’éminent écrivain-historien Marcelin, le Président Alexis a souligné son attachement profond à la commémoration prévue aux Gonaïves. Ses paroles révèlent une détermination sans faille, prête à surmonter les obstacles financiers et logistiques qui pourraient se dresser sur le chemin de cette cérémonie emblématique.
« Il n’y aurait pas une gourde dans la caisse publique, je vendrais ma chemise pour avoir de l’argent. » Ces mots reflètent la volonté du Président de mobiliser toutes les ressources possibles, même au prix de sacrifices personnels, pour assurer le succès de l’événement. Sa déclaration audacieuse témoigne d’un leadership fondé sur le dévouement envers la mémoire collective.
« Il n’y aurait pas de charbon pour faire marcher les navires de l’État, je m’embarquerais dans un canot. » Cette affirmation évoque une détermination sans faille à participer à la commémoration, même si les moyens de transport officiels venaient à manquer. Le Président Alexis se présente ici comme un homme prêt à défier les contraintes matérielles pour honorer les ancêtres.
« Et je serais à mon lit de mort que je me ferais porter sur un brancard! » Cette promesse ultime souligne l’engagement personnel du Président envers cet événement historique. Même face à sa propre mortalité, il exprime sa ferme intention de participer, même si cela nécessite d’être porté sur un brancard.
« Mais j’irai, aux Gonaïves le 1er janvier 1904 pour glorifier les ancêtres. » Cette conclusion puissante réaffirme l’objectif fondamental du Président : rendre hommage aux ancêtres et glorifier l’indépendance chèrement acquise par le peuple haïtien.
Ainsi, les paroles mémorables du Président Nord Alexis, transmises à travers les récits de Marcelin, demeurent une source d’inspiration et un rappel poignant de l’importance de préserver et de célébrer l’héritage historique d’Haïti. En commémorant le Centenaire de l’Indépendance aux Gonaïves, le Président Alexis a laissé un héritage indélébile de dévouement envers la mémoire collective de la nation.