The Stateness Index is a tool for measuring stateness and state quality that includes country-ranking through aggregated and disaggregated data to advance performance comparison and policy analysis.
Les mauvais élèves du Stateness Index : Haïti parmi les Nations les moins performantes et la plus corrompue dans les Caraibes
Le monde, un lieu fascinant où les diversités culturelles se croisent, est soumis à une évaluation constante pour déterminer quel pays se distingue le mieux. Les scientifiques utilisent divers paramètres tels que l’état, la qualité de vie, la sécurité des citoyens et la mise en œuvre des politiques. Actuellement, le Stateness Index, ou Indice de l’État, sert d’outil pour mesurer l’état et la qualité des pays en analysant différentes variables liées à la gouvernance.
La « stateness » se réfère à la condition d’être étatique, c’est-à-dire liée à l’État, qui exerce une autorité sur un territoire et sa population. Cela englobe le contrôle territorial, la capacité à établir et faire respecter les lois, la gestion des institutions gouvernementales, la politique étrangère et la représentation des intérêts de la population.
Le Stateness Index, évaluant l’efficacité de ces variables, révèle les pays qui exercent un meilleur contrôle sur leurs territoires et ont un fonctionnement institutionnel correct. L’édition de cette année, réalisée par l’Université de Wuerzburg en Allemagne, couvre 173 pays de tous les continents.
Singapour se hisse au sommet du classement, suivi par des nations européennes et océaniennes dans le top 10. L’Uruguay, mieux classé en Amérique latine, se trouve à la 20e place, tandis que l’Équateur est 83e et la Colombie 109e. En revanche, les mauvais élèves comprennent des nations telles que la Libye, le Yémen, le Soudan du Sud, l’Afghanistan, le Tchad, la République centrafricaine, et malheureusement, Haïti, occupant la 7e place parmi les pays les moins performants.