Haiti 2023 | Record – Bilan accablant de la Gouvernance d’Ariel : Près de 4 000 vies perdues et innombrables territoires perdus

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Haïti, un pays immergé dans un climat de violence intense, voit actuellement un gouvernement imposé par la communauté internationale. Ce cabinet, comprenant plusieurs ministres appelés de gré ou de force à comparaître dans un spectacle médiatique post-Tonton Nwèl destiné à la consommation internationale, dans le dossier de l’assassinat de Jovenel Moise, devrait normalement présenter sa démission. En principe, cette situation devrait inciter ces ministres à envisager leur démission, afin d’éviter toute dégradation supplémentaire du pouvoir exécutif accusé de connivence avec les gangs criminels.

Objectif atteint ! André Michel souhaite qu’Ariel Henry reste seul aux commandes du train déraillé pendant encore 18 mois…

Mardi 26 décembre 2023 ((rezonodwes.com))–

Haïti achève une année extrêmement violente avec près de 4 000 meurtres et environ 3 000 enlèvements, alors que des groupes armés dont certains dénoncés être à la solde du pouvoir Tèt Kale, contrôlent les trois quarts de la capitale et ses périphéries. Les forces politiques semblent ignorer ces chiffres et refusent de parvenir à un accord avec Ariel Henry sous les cadavres des victimes de sa gouvernance complaisante.

Outre la crise de violence, plus de 42% de la population haïtienne, a besoin d’une aide humanitaire et jusqu’à 40% souffrent d’une insécurité alimentaire sévère, selon les données d’organisations internationales refusant de responsabiliser le régime de Ariel henry dans le chaos.

Dans ce contexte, les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les principales victimes. Des centaines de milliers de personnes ont dû fuir leurs foyers pour se réfugier dans des endroits précaires, sous l’indifférence totale du chef du gouvernement de doublure en mission commandée. Des centaines de milliers d’autres ont quitté le pays par le biais de programmes de migration régulière, – visa Biden – comme celui promu cette année par les États-Unis, ou ont entrepris des voyages dangereux par des routes irrégulières.

De janvier à octobre seulement, la violence des gangs a causé la mort de 3 960 personnes, blessé 1 432 autres et enlevé 2 951 victimes, selon un rapport alarmant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. A cela s’ajoute un bilan mitigé du dernier trimestre de l’année avec le sang qui coule encore presqu’au quotidien.

La plupart des victimes résidaient dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite, le plus grand grenier du pays, où la violence et les actions des gangs ont atteint des niveaux sans précédent.

En octobre, l’expert indépendant des Nations Unies sur les droits de l’homme, William O’Neill, – qui écarte la responsabilité directe du régime illégal et impopulaire Tèt Kale-SDP-Fusion-Initie, a qualifié de dramatique la situation des enfants et des jeunes qui, de plus, n’ont pas accès aux soins de santé, à l’eau potable et à la nourriture, tout en rencontrant d’énormes obstacles pour aller à l’école.

Des plateformes locales telles que l’Organisation des citoyens pour une Nouvelle Haïti ont signalé qu’entre juin et novembre, un total de 317 personnes ont été victimes de violences sexuelles, dont 75 femmes âgées de 26 à 35 ans, 30 autres âgées de 19 à 25 ans, 156 âgées de 30 à 50 ans, 55 de plus de 51 ans et une fillette de trois ans.

Les gangs s’organisent de plus en plus, et des quartiers autrefois considérés comme sûrs, tels que Carrefour Feuilles, Solino, Tabarre, Pétion-Ville ou des zones de Delmas, s’ajoutent à la liste croissante des « territoires perdus » sous l’influence de groupes armés, entraînant un exode incontrôlé.

Les mandats des 13 sénateurs encore en fonction ont pris fin en janvier dernier, entraînant la fermeture de facto du Parlement, qui avait perdu tous ses députés depuis 2020 et deux tiers des législateurs de la Chambre haute, le rendant dysfonctionnel.

Avec sa fermeture, Haïti a perdu l’une des trois branches du pouvoir, tandis que la justice fonctionne au rabais et vendu aux plus enchères et que l’exécutif est dirigé par un Premier ministre qui n’a pas reçu l’approbation de l’Assemblée nationale et en plus d’être soupçonné de participation au magnicide du 7 juillet 2021

Tout cela survient alors que l’administration d’Ariel Henry est remise en question face à la violence sans précédent en Haïti. Les opposants réclament sa démission afin d’établir un nouveau gouvernement de transition capable de stabiliser le pays.

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