André Michel, par son incohérence persistante, émerge comme l’Haïtien le plus apatride et le plus dangereux de l’année 2023, se reniant de manière constante en fonction de ses petits intérêts.
Flashback
« Le Secteur démocratique n’entend approuver aucun accord non-inclusif », prévient André Michel lors d’une conférence de presse, le 30 juillet 2021.
Le Protocole d’entente nationale (PEN) signé entre plusieurs acteurs politiques et organisations politiques dont des partis regroupés au sein de la Direction politique de l’opposition démocratique (DIRPOD) est loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition, selon le porte-parole du Secteur démocratique et populaire, André Michel.
Samedi 31 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–-Le Secteur démocratique et populaire approuve toute initiative visant à dénouer la crise politique, annonce son porte-parole.
Me André Michel, qui intervenait, vendredi dans le cadre d’une conférence de presse à Delmas 75, se dit préoccupé par la multiplication des propositions de sortie de crise qui aucunement ne reflète une démarche concertée entre des acteurs politiques.
« Nous ne pouvons pas résoudre la crise avec 20 propositions ou 15 textes. Ces initiatives vont à contrecourant de la tendance organisée. Nous n’avons pas signé le Protocole d’entente nationale (PEN), pour ces raisons. À la Commission de recherche d’une solution haïtienne à la crise, nous avons encouragé des pourparlers pour accoucher un texte commun. Nous avons besoin d’un dépassement de soi », a-t-il plaidé.
Dans la foulée, l’homme de loi affirme que le Secteur démocratique tend la main aux autres acteurs et protagonistes de la crise pour initier des discussions sincères pour adresser les préoccupations de l’heure. Me André Michel révèle que son organisation était partie à la rencontre de ses délégués départementaux dans la perspective de recueillir le maximum de propositions pour peaufiner un document cohérent, reflétant la réalité actuelle. Deux rencontres ont pu se tenir à Port-au-Prince et à Petit-Goave, a-t-il souligné.
Aucun parti politique ne peut imposer son agenda ou son plan exclusif pour résoudre la crise sans des préalables, sans un consensus large. La position des partis réunis au sein du Secteur est connue de tous. Pas question d’imposer un Exécutif monocéphal, sans les procès Petro Caribe, celui des massacres populaires et des crimes financiers, a soutenu enfin André Michel.