Ces très rares carapaces de tortues marines, au nombre de 380, provenaient de Port-au-Prince en passant par Paris pour être délivrées au Vietnam. Leur valeur marchande serait estimée à plus de US$ 300,000. L’expéditeur, selon la France, a violé la Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition
Paris, lundi 24 juillet 2017 ((rezonodwes.com)).-Les douaniers français de l’Aéroport Charles de Gaule ont découvert, ensuite saisi près d’une demi-tonne de coquillages de tortues, particulièrement des carapaces des tortues marines Hawksbill en voie d’extinction, a appris tôt lundi matin la rédaction de Rezo Nòdwès.
Ces carapaces d’une grande rareté seraient retrouvées, la semaine écoulée, dans un colis en provenance d’ Haïti à destination finale du Vietnam. Au total, elles pèsent 496 kilogrammes pour un nombre exact de 380 coquillages de tortues, leur valeur-marchande est estimée à $ 350 000 $ US et plus.
Selon les rapports de la police française, la cargaison illégale a été découverte emballée dans 15 cartons envoyés par fret aérien d’Haïti au Vietnam, transitant par l’aéroport Charles De Gaulle.
« Le trafic de carapaces de tortues est en hausse de 16,5 %« , a déclaré le service à la clientèle annonçant la saisie de la contrebande la semaine dernière, embarquée depuis l’Aéroport International Mais-Gaté à Port-au-Prince.
Par ailleurs, les autorités françaises ont déclaré dans un communiqué « qu’ à long terme, le pillage pose des risques pour la survie de l’espèce en voie de disparition, ces écailles, ont-elles surenchéri, sont particulièrement utilisées dans l’artisanat et pour embellir les meubles« . Elles ont également affirmé que les coquilles de tortue sont utilisées pour fabriquer des bijoux vendus au prix fort sur le marché noir.
Le gouvernement français qui n’a révélé aucun nom de l’expéditeur retrouvé sur les manifestes, après avoir entré en possession de la cargaison, s’est contenté de rappeler que la capture et le commerce des tortues marines de Hawksbill, ainsi que les produits dérivés de cet animal marin, sont interdits en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition.
Qui pourrait bien être l’expéditeur caché derrière ce commerce juteux à Port-au-Prince où des marchandises interdites, aisément, sont embarquées en transit pour la France vers le Vietnam !




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