La chute des prix du pétrole s’accélère, alimentée par des inquiétudes de surapprovisionnement et des perspectives économiques mondiales sombres. En parallèle, le gaz européen atteint un creux de trois mois.
Vers 17H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février perd 3,68% à 73,23 dollars, tandis que le WTI américain pour janvier baisse de 3,84% à 68,58 dollars, atteignant leur niveau le plus bas depuis fin juin.
Selon les données de l’agence Bloomberg, les exportations hebdomadaires de brut de la Russie ont atteint des niveaux inédits depuis juillet, signalant une surabondance potentielle sur le marché. La production américaine élevée et les préoccupations liées à l’économie chinoise incertaine contribuent également à l’incertitude sur la demande à court terme.
Les chiffres de déflation en Chine en novembre ajoutent à ces inquiétudes, suggérant une demande atone de la deuxième plus grande économie mondiale. Depuis leurs pics de fin septembre, les références du pétrole ont perdu entre 25 et 28%.
La pression sur les prix du pétrole est accentuée par les données sur l’inflation aux États-Unis, alimentant les attentes d’un maintien prolongé des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine.
Du côté du gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence européenne, recule à 34,675 euros le mégawattheure, touchant son plus bas depuis septembre, sous l’influence des prévisions de températures douces et des espoirs de stabilité des approvisionnements hivernaux.
Une situation délicate pour les marchés énergétiques, marquée par la surabondance potentielle de pétrole et des perspectives économiques incertaines.
source : prix du baril