26 septembre 2025
Jamaïque : La famille Digicel invitée à célébrer en janvier le parcours extraordinaire de Denis O’Brien, son fondateur
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Jamaïque : La famille Digicel invitée à célébrer en janvier le parcours extraordinaire de Denis O’Brien, son fondateur

Haïti fournit au groupe Digicel environ 20% de ses revenus. Entre 2007 et 2015, M. O’Brien a reçu au moins 1,9 milliard de dollars (1,76 milliard d’euros) de dividendes Digicel. Au cours des trois dernières années, Digicel a versé 90 millions de dollars en honoraires et bonus à M. O’Brien et aux sociétés qu’il contrôle, y compris le loyer d’un avion.

L’entreprise a sombré ,après 23 ans , à cause d’énormes dettes qu’elle n’a  pas pu rembourser. Aujourd’hui la famille Digicel  est invitée à Kingston, la capitale jamaïcaine, en janvier pour une réception en l’honneur de l’entreprise et de son fondateur.

Le contrôle de Denis O’Brien sur l’empire des télécommunications des Caraïbes, Digicel, a sombré à cause d’énormes dettes que l’entreprise n’a pas pu rembourser, et les détenteurs d’obligations ont rapidement pris possession de l’entreprise en difficulté. Désormais, les amis de l’entrepreneur irlandais ont été invités en Jamaïque pour un événement « célébrant le parcours extraordinaire de Denis O’Brien et Digicel ».

Près de 23 ans se sont écoulés depuis que M. O’Brien a créé Digicel, l’introduisant ensuite sur 32 marchés dans les régions des Caraïbes, d’Amérique centrale et d’Asie-Pacifique. Après avoir fait sa première fortune avec Esat Digifone, c’est cette entreprise qui l’a transformé de millionnaire en milliardaire.

Entre 2007 et 2015, M. O’Brien a reçu au moins 1,9 milliard de dollars (1,76 milliard d’euros) de dividendes Digicel. Au cours des trois dernières années, Digicel a versé 90 millions de dollars en honoraires et bonus à M. O’Brien et aux sociétés qu’il contrôle, y compris le loyer d’un avion.

Mais les emprunts importants accumulés à mesure que la Digicel construisait des réseaux téléphoniques et de télécommunications se sont révélés insoutenables. Un accord de restructuration conclu plus tôt cette année annulera 1,7 milliard de dollars de la dette de Digicel, laissant à M. O’Brien 10 pour cent de l’entreprise. Cet accord est le troisième en cinq ans à réviser les emprunts de la Digicel : les investisseurs ont radié 1,6 milliard de dollars il y a trois ans.

Dans une correspondance récente, des amis et collègues de M. O’Brien ont été invités à Kingston, la capitale jamaïcaine, en janvier pour une réception en l’honneur de l’entreprise et de son fondateur.

« S’il vous plaît, rejoignez la famille Digicel », indiquaient les invitations à un événement à l’hôtel AC Marriott de la ville. Les invités ont été invités à répondre avant la date limite vendredi dernier, avec des détails à suivre, et il leur a été répondu que deux nuits d’hébergement gratuites seraient fournies.

Parmi les personnes travaillant pour M. O’Brien et les anciens employés, la nouvelle de la célébration a soulevé des questions quant à savoir qui figurait sur la liste d’invitation.

Interrogée sur l’événement, la Digicel a répondu : « Il y a une réception privée payée par Denis O’Brien. » Il n’y a eu aucun commentaire de la part du représentant de M. O’Brien.

M. O’Brien ne sera plus président de Digicel sous la direction des nouveaux propriétaires, bien qu’il restera membre du conseil d’administration de la société en tant qu’administrateur non exécutif.

Mais cette restructuration met fin à une époque pour l’homme d’affaires et de nombreux dirigeants irlandais qui, sous sa direction, ont fait des télécoms caribéens leur domaine d’intérêt privilégié. Certains de ses plus proches collaborateurs ont reçu d’énormes paiements de plusieurs millions de dollars en relation avec leurs actions Digicel lorsque la société était en plein essor.

Digicel est désormais en bonne voie de réduire la dette de l’entreprise à 3,12 milliards de dollars, contre un pic supérieur à 7 milliards de dollars en 2019.

Après avoir vendu le groupe de radio Communicorp et sa participation dans l’ancien Independent News & Media, M. O’Brien ne détient plus d’intérêts dans les médias irlandais. Les investissements irlandais continus incluent le groupe de services de construction Actavo, anciennement Siteserv, ainsi que l’hôpital Beacon à Dublin et le château de Ballynahinch, dans le comté de Galway.

Source : IrishTimes

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