(Video) L’Univers de la poésie de Magglie ! « Sur Le Catamaran »

A notre 3ème rendez-vous de « L’Univers de  la Poésie de Magglie », la poétesse nous emmène vers un monde d’évasion où la mer confronte du côté du soleil couchant le ciel dans un horizon qui semble infini. Sur le catamaran, elle se laisse aller au désir à la même vitesse que le vent entraîne le voilier loin du rivage. Elle est en extase devant cette merveille de la nature…

Bonne lecture !

cba

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« Sur Le Catamaran »

Dans le bleu de la mer se cachent beaucoup de mystères
Et dans ses profondeurs des trésors.
Oui, la mer est une merveille
Qui transforme mes rêves et mes désirs.
Elle est mon miroir où je contemple mon âme.

Le grand voilier prenait le large vers l’infini de l’océan.
Le catamaran est emporté par la vague qu’il déchire,
Poussé par le vent qui l’entraîne.
Puis, de loin, on ne voit plus la plage.

L’horizon tout entier nous couvre d’un soleil perçant.
Le ciel était d’un bleu turquoise.
De loin on pouvait apercevoir les surfeurs qui sautillaient.
Les tourbillons des vagues se déchaînaient.
La mer sans fin commence où la terre finit!

Le déroulement infini de ses vagues se poursuivait.
Oh! Que la mer est belle en cette saison!
Avec ses vagues écumes d’un blanc mouton.
Un petit vent doux sifflait à mes oreilles
Comme le chant des oiseaux dans les prés, fantastique
Et sublime, semblable à l’amour.

Au beau milieu de l’océan,
Le vent souffla très fort et voilà Oups!
Mon chapeau est emporté par le vent .
Ma figure brûlée par ce soleil de feu.
Je me perchais pour prendre un peu d’eau
Et humecter mon visage.

Pour me consoler, je fredonnais la même chanson
Que j’avais chantée aux funérailles de mon cousin.
Une larme coulait le long de ma joue.

♪♪♪
(Si la mer se déchaîne,
Si le vent souffle fort,
Si la barque t’entraîne,
N’aie pas peur de la mort)

Mer, où est ma victoire?
Tu me rends si triste…

mais je t’aime !

Magglie François
22 Juillet 2017