Strasbourg | Parlement européen – Le président du Kenya demande plus d’aide pour la mission en Haïti, » bénéfique pour ses policiers corrompus percevant un très faible salaire »

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Mardi 21 novembre 2023 ((rezonodwes.com)) — Le président kényan William Ruto, qui semble totalement ignorer l’histoire d’Haïti, Première Nation Noire Indépendante au monde, ayant ouvert les yeux des Noirs de l’Afrique aux idées libérales d’indépendance et contribué à l’abolissement de l’esclavage aux États-Unis et dans le reste du monde, mène depuis lundi une nouvelle plaidoirie en dehors du parlement et de la Cour Suprême du Kenya, en faveur d’une nouvelle forme d’occupation « masquée » du territoire national haïtien. Tout ceci, en tout premier lieu, souligne le Dr Josue Renaud de NERHO, « pour tirer le maximum de profit pour ses troupes policières mercenaires mal payées, corrompues et irrespectueuses des droits de la personne humaine ».

Après avoir, lundi, déclaré avoir formellement obtenu l’adhésion du Chancelier allemand à se joindre à lui dans l’invasion « en douceur » du territoire d’Haïti – qui ne dit pas son nom – sous prétexte, selon le Conseil de Sécurité, de « venir seconder la PNH dans la lutte contre les gangs » fédérés par le régime de bandi légal Tet kale-PHTK (Martelly-Lamothe-Jovenel-Ariel), mardi, c’est devant le Parlement européen (les maîtres-blancs et descendants des anciens colons chassés par Dessalines, le 18 novembre 1803) qu’il est venu vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

En effet, le président William Ruto a appelé l’Union européenne à soutenir la mission de la police kenyane en Haïti, après son approbation par le Parlement kényan, sans toutefois relater la décision temporaire de la Cour Suprême de déploiement « inconstitutionnel » de troupes policières en dehors de son pays jusqu’au 26 janvier 2024.

Lors de son discours inaugural en tant que chef d’État au Parlement européen à Strasbourg, M. Ruto a invité les législateurs à soutenir davantage la mission qui vise à stabiliser la nation caribéenne secouée par la violence des gangs au fil des ans.

Tout en reconnaissant que les pays ont offert divers soutiens en termes de financement et de main-d’œuvre, M. Ruto a souligné qu’il fallait en faire plus pour que l’opération soit un succès.

D’autre part, le chef de l’État a révélé que le Kenya continuerait à jouer un rôle central dans la stabilisation de la Somalie malgré la fin des opérations des forces multinationales dans le pays.

Rappelons que le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Ruto a clairement indiqué que le déploiement des policiers kényans vers Haïti est conditionné au déboursement de plus de $600 millions. En ce sens, Ruto voudrait-il aider les Haïtiens à recouvrer la paix des rues infestées de gangs criminels pro-pouvoir et alliés ou empocher son « mago » pour faire le bonheur des policiers sous-payés et corrompus (selon un dernier rapport officiel) et des jeunes Kényans plongés dans le chômage.

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