« Les Kenyans vivent l’enfer »: Les évêques catholiques interpellent le gouvernement de Ruto, une comparaison avec la situation du prélat haïtien face à Ariel Henry en fin de « mandat »

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Les dignitaires ecclésiastiques haïtiens seraient-ils en mesure d’exprimer des préoccupations similaires à la Caricom, en refusant de tolérer la présence prolongée d’Ariel Henry au pouvoir, dont la compétence est remise en question et qui n’instille aucune confiance parmi la population haïtienne ? De surcroît, cet individu se montre totalement incapable de superviser des élections conformes aux normes d’équité, de liberté, d’honnêteté et d’inclusivité, et ainsi de suite. Il a déjà fait ses preuves en 2015 avec Michel Martelly.

Les évêques kényans s’inquiètent de l’augmentation de l’insécurité et des pertes de vies, demandant des explications sur des incidents spécifiques. En Haïti, ils condamnent les attaques contre les lieux de culte et la liberté d’expression, soulignant la responsabilité des politiciens dans la propagation de discours haineux.

Analyse comparative des déclarations des Évêques Catholiques du Kenya et d’Haïti : Regards sur les Crises Nationales

Le Contexte Kényan :

Dans un contexte de montée du coût de la vie, de l’insécurité croissante, de la pauvreté, et des inégalités, la Conférence des Évêques Catholiques du Kenya (KCCB) a émis un communiqué soulignant 12 préoccupations majeures. Ils ont interpellé le gouvernement de William Ruto sur des questions allant de la hausse du coût de la vie à la protection de la dignité des citoyens. Les évêques ont mis en garde contre les conséquences sociales désastreuses si les problèmes, tels que la corruption, l’inégalité, et le chômage des jeunes, ne sont pas résolus.

Le Contexte Haïtien :

De l’autre côté du globe, chez nous en Haiti, les Évêques de l’Église Catholique (CEH) ont brisé leur silence pour la dernière fois en septembre 2023, face à la violence impitoyable des gangs armés, à l’indifférence politique, et à une crise sociopolitique prolongée. Leur message exprime la profonde préoccupation pour la situation où les bandits armés contrôlent presque entièrement la région métropolitaine de Port-au-Prince, laissant la population dans la terreur. Les évêques appellent à une transformation pacifique des conflits en un processus axé sur la paix, exhortant le peuple à devenir une « Église qui sert. »

Points de Convergence :

Les deux déclarations soulignent le rôle crucial de l’Église en tant que défenseur de la paix et de la justice. Tant au Kenya qu’en Haïti, les évêques appellent à l’unité, à la solidarité, et à l’action pour résoudre les crises nationales. Les préoccupations communes incluent la protection de la dignité des citoyens, la lutte contre la corruption, et la nécessité d’un dialogue constructif.

Cependant, des Disparités Évidentes :

Au Kenya, les évêques mettent l’accent sur des questions économiques et éducatives, tandis qu’en Haïti, la déclaration est marquée par une profonde inquiétude face à la violence des gangs et l’inaction politique. Les évêques kényans utilisent un ton plus mesuré, faisant des propositions concrètes, tandis que leurs homologues haïtiens adoptent un ton de désespoir plus fort, appelant à l’arrêt du « génocide », sans jamais montrer la porte de sortie à Ariel Henry, ce « conzé des temps modernes ».

La crise sécuritaire en Haïti se manifeste par des attaques contre la population sans défense, des églises, et des lieux de culte. Les évêques dénoncent également le manque de réponses aux allégations de morts rituelles et de trafic d’organes, soulignant l’absence de transparence et d’action des autorités sans toutefois relater catégoriquement que l’équipe au pouvoir est illégitime et de surcroit ne représente nullement les intérêts de la majorité du peuple haïtien et totalement incapable de réaliser des « élections libres, honnêtes…patati patata », comme le laisse entendre la CARICOM pour attirer les acteurs politiques dans le jeu macabre « planifié » par l’international en-dessus des « territoires perdus ».

En résumé, bien que les contextes spécifiques diffèrent, les déclarations des évêques du Kenya et d’Haïti révèlent des préoccupations communes telles que la gouvernance déficiente, la corruption, les défis éducatifs, l’insécurité et la nécessité d’une action collective. Ces documents offrent un aperçu édifiant des réalités complexes auxquelles ces nations font face, mettant en relief le rôle crucial que jouent les institutions ecclésiastiques dans la promotion du bien-être social et de la justice.

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