Au cœur des dynamiques sportives et socio-économiques de Haïti, la Fédération Haïtienne de Taekwondo (FEHTKD), sous la houlette du Grand Maître Frenel OSTIN, défie les turbulences de l’insécurité et de l’instabilité politique pour marquer l’histoire. Après un rayonnement aux Jeux Panaméricains de Santiago, où Ava LEE et Aliyah SHIPMAN se sont illustrées, la FEHTKD orchestre un retour magistral aux compétitions en présentiel, selon l’attaché de presse de la Fédération. Le championnat national de taekwondo, réparti dans un élan décentralisé à travers le territoire, entre Carrefour, les Cayes, Ouanaminthe, et ailleurs, est une stratégie audacieuse visant à récolter les graines d’excellence pour les éliminatoires olympiques de 2024, soutient Leconte Dor.
Port-au-Prince, novembre 2023 – Du 11 au 21 novembre, le championnat national de Taekwondo redémarre en présentiel à travers Haïti, suite à l’éclatante performance de la discipline aux Jeux Panaméricains : deux athlètes haïtiens, deux médailles. « Renforcer notre sélection nationale pour les éliminatoires des Jeux Olympiques de Paris 2024 devient à la fois nécessaire et urgent », a déclaré le président de la Fédération Haïtienne de Taekwondo, le Grand Maître Frenel OSTIN, retranscrit par Leconte Dor.
Dans l’arène des Jeux Panaméricains de Santiago, Ava LEE s’est battue avec la grâce d’une guerrière et la précision d’une horlogère, clôturant son affrontement avec la Mexicaine SOLTERO GARCIA Leslie Xcaret avec une médaille d’argent autour du cou. Bien que n’ayant pas réussi à surmonter son adversaire après deux rounds acharnés, sa performance reste un tour de force qui fait gonfler les cœurs haïtiens de fierté.
Aliyah Shipman, quant à elle, a ajouté une touche de bronze à cette palette de succès. Son triomphe 2-0 contre l’Équatorienne Folleco Dayana dans la consolation du repêchage a été un modèle de maîtrise et d’esprit combatif, solidifiant la réputation du Taekwondo haïtien sur la scène internationale.
En dépit des défis posés par l’insécurité et l’instabilité politique en Haïti, la Fédération Haïtienne de Taekwondo, guidée par la vision du Grand Maître OSTIN Frenel, a tracé un chemin innovant. Remplaçant temporairement le tatami par le virtuel, le championnat national, absent depuis 2019, est prêt à marquer son retour triomphal en personne. Du 11 au 21 novembre 2023, non pas une, mais plusieurs villes – Carrefour, les Cayes, Saint-Marc, Ouanaminthe et Port-de-Paix – deviendront les hôtes des compétitions nationales. Cette initiative vise à rassembler et identifier les talents prometteurs, tout en peaufinant l’équipe nationale en vue des échéances internationales à venir.
« La tenue du championnat national de Taekwondo n’est pas seulement urgente, elle est vitale », insiste le Grand Maître OSTIN Frenel. « Nous devons renforcer notre équipe en vue des qualifications olympiques de 2024 ».
La stratégie de répartition des compétitions sur l’ensemble du territoire haïtien a été mûrement réfléchie. Elle repose sur une analyse approfondie menée par la commission technique, laquelle a examiné en détail la situation actuelle du Taekwondo dans le pays afin d’optimiser les opportunités de réussite, a précisé le Président de la fédération Grand Maître OSTIN Frénel.
Abordant les questions financières et de soutien, le président a tenu à exprimer sa gratitude envers le Comité Olympique Haïtien pour son appui constant aux initiatives de la Fédération. Il aspire également à obtenir, pour la première fois, le soutien de l’État, qui, jusqu’à présent, a manqué à ses engagements. Fort du parcours remarquable du Taekwondo haïtien, il nourrit l’espoir d’attirer enfin l’attention et le soutien du secteur privé, preuve étant que les résultats sont au rendez-vous.
En ces temps de défis et de transformation, la Fédération Haïtienne de Taekwondo, animée par la passion et la persévérance, projette non seulement de surmonter les obstacles internes avec une série de championnats nationaux décentralisés, mais également de porter haut les couleurs d’Haïti sur la scène internationale. Avec l’engagement renouvelé de ses athlètes et le soutien espéré de partenaires publics et privés, l’horizon olympique de Paris 2024 semble à portée de main.
Leconte Dor
